"Morlanwelz ne pouvait pas disparaître"

Rosario Persichetti a décidé de sauver l’équipe première.

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"Morlanwelz ne pouvait pas disparaître"

Rosario Persichetti a décidé de sauver l’équipe première. Angelo Barba, le président de Morlanwelz, devait se résoudre à concentrer son énergie sur l’école des jeunes des Normaliens. La saison prochaine, la région pourra compter sur un beau centre de formation. Mais il n’était pas possible de conserver une équipe à l’Union belge, même en D2.

Mais il s’est produit un miracle. Rosario Persichetti, l’entraîneur, a décidé de proposer son aide. Le club alignera bien une équipe au cœur de l’antichambre de l’élite. Entretien.

Pourquoi un tel revirement de situation ?

"J’ai tout connu à Morlanwelz. Je ne pouvais pas laisser filer ce si beau projet. J’ai discuté avec Vincent Cordier et les bénévoles. J’ai demandé un entretien avec le président. Je lui ai expliqué que j’étais prêt à m’investir davantage dans le club, en allant chercher des sponsors et en m’occupant de l’aspect sportif. Je le remercie de m’avoir accordé sa confiance."

Vous avez trouvé un gros sponsor ?

"C’est difficile dans notre région, avec la conjoncture actuelle. D’ailleurs, je suis ouvert aux propositions. L’étape une était de sauver le projet. C’est fait. Désormais, je me penche sur l’équipe."

Une formation résolument tournée vers la jeunesse ?

"Nos U21 sont géniaux. Chaque année ou presque, ils décrochent la finale de la coupe. Ils viennent de la remporter. On peut miser sur eux. J’ai besoin d’un gars d’expérience derrière. Au fil du temps, j’avance."

Le maintien comme priorité ?

"C’est une obligation. On doit obtenir notre maintien, afin de pouvoir faire progresser notre projet. Je pense que c’est une ambition raisonnable."

Vous n’aviez pas envie de quitter le navire ?

"J’ai vécu une coupe d’Europe, des playoffs, des finales de coupe, deux montées et une descente. Morlanwelz, c’est chez moi. Le projet ne pouvait pas disparaître."

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