Mehdi Khaidi (Châtelet) n'est pas encore rassasié : "l’appétit vient en mangeant !"
Le joueur se sent bien à Châtelet-Farciennes.
- Publié le 16-02-2019 à 10h33
- Mis à jour le 16-02-2019 à 17h14
Le joueur se sent bien à Châtelet-Farciennes. Monté au jeu en seconde période contre Audenarde, Mehdi Khaida a doublé la mise quelques minutes plus tard. Cette saison, le numéro 90 est un élément important du système de jeu des Loups. Entretien.
Mehdi Khaida, quel bilan vous tirez de votre saison actuelle, d’un point de vue personnel ?
"Je me sens bien. J’ai trouvé ma place. Je suis utile au groupe. Je marque davantage. C’est bon pour l’équipe et le club."
Pourtant, en début de campagne, vous avez dû faire preuve de patience ?
"Oui. L’équipe tournait bien, sans moi. Je n’ai pas râlé. Cela fait partie du jeu. J’ai observé. J’ai travaillé, afin de pouvoir saisir ma chance."
Depuis, vous êtes dans les plans du coach.
"J’ai trouvé ma place, dans un bon milieu de terrain."
Châtelet-Farciennes a bien évolué, en une saison ?
"On voit la différence. Le groupe sait mieux gérer les moments. Il connaît davantage ses adversaires. Les matchs sont intenses. C’est intéressant."
Le bilan de l’équipe est positif ?
"Il est très bon. Le premier tour nous a permis d’enchaîner les bonnes prestations. À la trêve, le club occupait une place dans le top cinq. La reprise a été plus difficile, au niveau comptable. Je pense que les autres formations se méfient davantage de nous. Malgré tout, on a retrouvé le chemin de la victoire, la semaine passée, contre un concurrent direct. On doit continuer de la sorte, sans se poser de question."
Même si le club ne déclare rien, les joueurs rêvent du top cinq.
"L’important était d’obtenir rapidement le maintien. C’est normalement en bonne voie. La saison dernière, le groupe s’est maintenu avec 29 unités. On en compte déjà 31. En tant que joueur, j’ai envie de disputer le tour final. C’est toujours un plus."
À 28 ans, vous avez encore des rêves ?
"Je suis à la croisée des chemins. Je me sens bien en D1 amateurs, cela me permet d’avoir une vie de famille et une vie professionnelle. Mais la D1 reste dans un coin de la tête."
De Casablanca à Châtelet
Mehdi Khaida a bien roulé sa bosse. Arrivé en Belgique, à l’âge de 19 ans, pour ses études, il s’est retrouvé en première provinciale. “J’ai débarqué à Anderlues”, explique l’intéressé. “Je venais de ma formation au Raja Casablanca, une formation de D1 au Maroc. J’ai découvert les terrains de la région, à l’échelon provincial.” Rapidement, l’homme a tapé dans l’œil de Michel Di Giugno qui l’attire à Solre-sur-Sambre. “J’ai pu accéder à la promotion grâce à lui. J’ai alors pu rejoindre l’Olympic de Charleroi, avec Tibor Balog. L’aventure était lancée.” Aujourd’hui en D1 amateurs, le numéro 90 peut mesurer le chemin parcouru. “Des fois, il m’arrive d’y repenser. À l’époque, je me revois me dire qu’il y a un gouffre entre la P1 et la D3. Cela a pris du temps. Mais je suis heureux de pouvoir m’aligner dans des beaux stades, avec une équipe de qualité.”
Noyau : Moriconi, Thibaut, Castellana, Laurent, Afflisio, Khaida, Durieux, Sbaa, Jiyar (?), Vanderbecq, Manzinga, Lamort, Castronovo (?), Kouri, Galvez Lopez, Lella, Gillis, Faidherbe.