Hugo Ruelle (RC Soignies) affronte son ancien club Frameries: "Dimanche, ce sera spécial"
Dimanche à Frameries, le derby hennuyer entre Frameries et Soignies en D1 aura une saveur particulière pour les deux équipes ou les joueurs.
- Publié le 11-10-2018 à 09h27
Hugo Ruelle a été formé à Frameries. Mais depuis trois ans, il joue à Soignies Dimanche à Frameries, le derby hennuyer entre Frameries et Soignies en D1 aura une saveur particulière pour les deux équipes ou les joueurs.
Outre la saine rivalité entre les deux clubs, cette rencontre, ce sera un duel de bas de tableau entre la lanterne rouge boraine et l’avant-dernier sonégien (qui possède un point de plus seulement).
Bref, l’occasion ou jamais pour les deux équipes d’enfin décoller dans ce championnat. "À Frameries, même si c’est sur papier un adversaire plus faible, ce sera tendu. Ils ne vont pas se laisser faire", lance Hugo Ruelle. À 20 ans, le demi de mêlée sonégien est de retour au bercail là où à 7 ans il commençait sa carrière rugbystique. "Et puis, il y a trois ans, je suis arrivé à Soignies. À Frameries, comme il n’y avait pas beaucoup de joueurs, je n’étais pas forcément tout le temps dans la bonne catégorie. Quand je suis allé au centre de formation à Liège, j’ai fait la connaissance d’Isaac Montoisy, Eliott Claes ou encore Basile Dascotte qui m’ont demandé de les rejoindre à Soignies. Dimanche, ce sera un peu spécial même si depuis mon départ, pas mal de choses ont changé."
Habitué à jouer au poste 10, Hugo est passé à la mêlée depuis deux ans.
Dans l’ombre d’Isaac Montoisy la saison dernière, il tarde cette année à devenir le patron que l’équipe cherche à la charnière centrale à l’image des autres jeunes du club amenés aussi à prendre des responsabilités. "Parfois, c’est vrai que j’hésite encore dans certaines situations. Ce qu’il nous manque clairement, c’est l’enchaînement des matches à ce niveau", explique cet étudiant en agronomie à Gembloux. "N’oubliez pas que l’équipe a perdu sept joueurs cadres. Ce n’est pas simple à remplacer. De mon côté, je sais que j’ai encore une belle marge de progression. On sait en tout cas qu’on doit passer une étape."
Contacté par Frameries après le retour acté en D1, Hugo ne regrette pas d’être resté à Frameries. "Le fait d’être coaché par François Bultez et le projet étaient intéressants. Mais après des semaines de réflexion, je me suis rendu compte qu’il manquait des joueurs clés pour pouvoir évoluer."
“On doit rester soudés”
À Soignies, la première victoire tarde à arriver, tout comme pour Frameries. Si dans le chef du promu, la situation ne semble pas anormale, cela commence à devenir difficile du côté de Soignies, lauréat de la dernière Coupe de Belgique et habitué des playoffs et des finales nationales depuis plusieurs années.
Mais après les quatre premières défaites en autant de matches, la réception du Roc aurait dû être l’occasion de faire la fête tant les Carriers avaient pris le match en main et montraient un bien meilleur visage. Malheureusement, les Ottintois ont décroché la victoire en toute fin de match sur la dernière action (22-24) après avoir été menés 19-7 par Soignies.
“C’est une énorme déception. On était tous abattus, déçus”, confie Hugo. À Soignies, on ne veut pas parler de crise. C’est même plutôt l’inverse. “Grâce à Alan, Kevin ou encore Bertrand, on sait qu’on doit rester soudés. On sait que ça va tourner et que la victoire va arriver.”