Manage et ses trentenaires soufflent l'expérience
Tauliers, vieux routards ou briscards, peu importe l’appellation, ils sont cinq au Scailmont à avoir franchi la barre de la trentaine et qui prennent plaisir à jouer les grands frères auprès de leurs (plus) jeunes partenaires.
- Publié le 19-10-2019 à 10h30
- Mis à jour le 19-10-2019 à 10h10
Tauliers, vieux routards ou briscards, peu importe l’appellation, ils sont cinq au Scailmont à avoir franchi la barre de la trentaine et qui prennent plaisir à jouer les grands frères auprès de leurs (plus) jeunes partenaires.
Par ordre décroissant, Fabian Cremers (32 ans vendredi prochain), Yanis Papassarantis (31 ans et 7 mois), Nicolas Di Giugno (31 ans et 3 mois), Bruno Gobert (30 ans et 7 mois) et last but not least, Hakan Oztürk (30 ans et 5 mois). Un quintette qui connaît fatalement la musique et dont le cadet respire la pêche.
"Je savoure pleinement l’instant et cette tranche d’âge, comme les précédentes en fait. Chacune d’entre elles apporte sa part de plaisirs et de bonheur", commente Hakan, l’une des vertèbres incontournables d’une colonne vertébrale fiable à souhait. "Ne fût-ce que de la voix, Fabian dirige parfaitement bien la manœuvre derrière ses défenseurs alors que mon entente avec Bruno ne cesse de se bonifier au fil des années. Pas besoin de beaucoup se parler pour nous trouver les yeux fermés. Avec, en plus, Yanis et Nico, notre mission est d’encadrer et de guider nos coéquipiers."
L’heure de la retraite, ce n’est évidemment pas pour après-demain mais Hakan ne tirera pas sur la corde jusqu’à ce qu’elle casse : "Je saurai dire stop à temps pour laisser ma place à un autre, quitte à endosser d’autres responsabilités."
Par ailleurs , que Manage flirte avec le haut du pavé ne l’étonne pas plus que ça : "Dans la continuité de la saison passée. Notre façon de travailler, avec beaucoup d’engagement et de savoir-faire sur les phases arrêtées rend notre bloc plus solide. Notre jeu s’identifie à celui des équipes flamandes et à cet égard, je regrette le temps de la Promotion où le niveau était plus élevé, je l’affirme haut et fort."
Pas une raison pour toiser l’adversaire de ce soir : "Hormis une claque contre Quévy-Mons, cette équipe ne capitule pas facilement et d’un jour à l’autre, elle peut trouver son rythme de croisière. Méfiance donc."