Automobilisme : Christophe Verstaen entend briller à domicile lors du Rallye de la Haute Senne.

Mais il ne sait pas s'il y parviendra. "Rouler à domicile est stressant..."

Automobilisme : Christophe Verstaen entend briller à domicile lors du Rallye de la Haute Senne.

Mais il ne sait pas s'il y parviendra. "Rouler à domicile est stressant..."

Dimanche, le rallye de la Haute Senne se tiendra à Braine-le-Comte et à Seneffe. Deux entités traversées par cette 15e édition au plateau international et plutôt bien fourni. Parmi ces 150 bolides, des régionaux tenteront de jouer les premiers rôles.

C’est le cas de Christophe Verstaen qui sera à la maison. Écaussinnois, il fait partie de l’organisation, mais dimanche, il ne pensera qu’à sa conduite.

"C’est plus stressant de rouler à domicile", sourit-il. "Le parcours, je le connais, je suis né ici et je roule sur ces routes. Mais c’est une difficulté supplémentaire. On doit quand même écouter toutes les notes et consignes du copilote. D’ailleurs, par endroits, on va plus vite avec nos notes plutôt qu’avec nos souvenirs."

Alors que le rallye a failli ne pas voir le jour en raison du refus d’autorisation de la part des autorités communales d’Écaussinnes, Christophe est évidemment tout sourire.

"Les Brainois ou les Écaussinnois, ils sont faits pour le rallye", lance-t-il. "C’est dommage cette polémique parce que l’événement rencontre toujours un vif succès. C’est décevant."

Sur sa nouvelle Ford Fiesta, qui peut rouler en WRC2, et son moteur turbo 4x4, il essaiera aux côtés de Kris Botson, son copilote, originaire de Landen, de faire honneur à ses nombreux supporters.

"On veut toujours viser la gagne mais il faut avant tout prendre du plaisir. Surtout qu’on aura pas mal de pointures en face. Pour bien avoir ma voiture en main, il faut pas mal de kilomètres."

Il sait déjà qu’une fois le rallye fini, lui et ses mécanos devront revoir la voiture de fond en comble. "En général, ça nous prend deux jours. Il faut vraiment tout inspecter. Alors on démonte tout, chaque petite pièce", explique-t-il. "Mais ça permet d’avoir des sensations incroyables au volant. C’est difficile à décrire, mais je suis totalement dans un autre monde. Je suis totalement déconnecté."

"Une complicité extraordinaire"

Depuis cinq ans, Christophe Verstaen se laisse guider par Kris Botson. Originaire du Limbourg, près de la frontière linguistique, le quadragénaire donne toutes les instructions à son pilote. "Entre nous, il y a une complicité extraordinaire", lance Verstaen. Ce dimanche, Botson en sera déjà à son 212e rallye, autant dire une expérience de premier choix à mettre à profit sur le Rallye de la Haute Senne. Et même si les langues maternelles sont différentes, ils arrivent à se comprendre.

"Je parle en français quand je lui donne les consignes", rigole Kris. "Il faut bien s’entendre pour réaliser un bon rallye. Mais entre nous, il y a une très bonne complicité." À deux, ils ont déjà réussi un coup d’éclat en France. "On avait gagné les classements des deux roues motrices devant tous les Français en 2018. Ils n’étaient pas très contents."

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