À Binche, tout est simple : "pas de problèmes, que des solutions"
Steve Pischedda, le 3e mentor de l’Entente, doit parer au plus pressé.
- Publié le 19-01-2019 à 10h27
- Mis à jour le 20-01-2019 à 18h33
Steve Pischedda, le 3e mentor de l’Entente, doit parer au plus pressé.
"Aujourd’hui, un entraîneur qui aspire reprendre au plus vite du service n’a guère le choix, sinon celui d’accepter la proposition d’un club qui se trouve aux abois", admet d’entrée de jeu Steve Pischedda pour qui l’entretien d’embauche avec le président Vecchiato se résuma à deux coups de fil donnés à un quart d’heure d’intervalle.
Quelque part logique, puisque l’offre correspondait parfaitement à la demande. C’est également sans retard que le citoyen de Villers-Perwin a fait plus ample connaissance avec un groupe convié à écouter un nouveau discours.
"Humainement parlant, j’ai apprécié cette prise de contact, déjà intimement persuadé en débarquant ici que la qualité intrinsèque était bien présente. Pas normal qu’avec un tel noyau, ce club se situe dans les tréfonds du classement."
Comme Hercule et ses douze travaux, Steve est appelé à remplir autant de devoirs périlleux, pas effrayé du tout par l’ampleur du défi proposé : "Il n’y a pas de problèmes mais que des solutions, et cela vaut aussi en football."
Un goût du risque que S. Pischedda entend cultiver au stade Dominique Schena, en modifiant la donne tactique, et ce, dès demain après-midi : "Nous n’irons pas au Leo pour fermer la porte et jouer pour un seul point. J’estime que plus le ballon se trouvera loin de notre but, plus nous aurons des chances d’arriver à nos fins. Pour l’avoir vu à l’œuvre cette saison, je sais que le Leo est très bien pourvu techniquement parlant et si nous lui laissons trop l’initiative, nous allons au-devant de quelques soucis. Nous allons dès lors nous efforcer de posséder le plus souvent le ballon. C’est mieux de courir avec le cuir que sans et puis, qui ne risque rien n’a rien (sic)."
Bref, un baptême du feu compliqué en raison des blessures et des suspensions qui réduisent le champ de sélection : "Avec Laurent (Menti), nous allons mobiliser ce qu’il nous reste de forces vives et les préparer à faire face à leurs obligations."
Le noyau : Bourdon, Canard, Le-Mercier, Beugnies, Gourad, Baruffi, Bigot, Arena, Amallah, Legat, Baiardo, Angelastri, Sardo, Mutombo et X.
Le va-et-vient continue entre ceux qui reviennent de suspension (Beugnies, Gourad) et ceux qui ont à leur tour abusé des cartes jaunes (Staes, Gondry, Tachenion). De plus l’infirmerie tarde à se vider.