Un premier Ironman d'Hawaï pour la Bruxelloise Mathilde Hanuise

Une première expérience lors du Mondial de la discipline bouclée en 11 h 16.

Un premier Ironman d'Hawaï pour la Bruxelloise Mathilde Hanuise
©DR

Une première expérience lors du Mondial de la discipline bouclée en 11 h 16.

Ce samedi, plusieurs Belges ont pris le départ de l’Ironman d’Hawaï. Loin des performances des meilleurs athlètes de la planète, de nombreux anonymes se sont dépassés pour boucler ce monument du triple effort. C’est le cas de la Bruxelloise Mathilde Hanuise.

Mathilde, comment avez-vous vécu la course ?

"Ayant eu l’opportunité de participer au 70.3 d’Hawaï en juin dernier, je m’attendais à une chaleur plus qu’insupportable. Heureusement, il a fait moins chaud."

Y a-t-il eu des moments difficiles durant la course ?

"Sur ce genre d’épreuve, la difficulté est inévitable tant au niveau physique que mental. Le moment le plus difficile, outre quelques petits coups de chaud et de down durant la course, ça a été les 12 derniers kilomètres. Les douleurs musculaires sur les membres inférieurs étaient fortes mais c’est à ce moment-là que le mental prend le dessus et que l’on parvient à se surpasser."

Satisfaite de votre performance et de votre résultat ?

"Comme me disait mon entourage avant la course, le fait de participer est déjà une très belle performance. Je suis satisfaite car mon objectif premier était de franchir la ligne d’arrivée et de terminer en moins de 12 heures, ce que j’ai fait avec un chrono de 11 h 16."

Pourquoi avez-vous décidé de vous lancer dans cette aventure ?

"C’est une passion que je partage avec mon compagnon Arnaud Martin. Et puis Kona reste tout de même la course mythique à laquelle tout triathlète rêve de participer un jour."

Vous le referez ?

"Je ne dirai pas ça facilement juste après la course car ça laisse des traces au niveau physique. J’adore le pays et l’endroit paradisiaque donc si un jour j’ai de nouveau l’opportunité de refaire un tour sur l’île pour l’Ironman, pourquoi pas…"

Un mot sur l’aventure humaine ?

"Tout au long de la course, j’ai eu le temps d’analyser chacun des participants. Ce qui m’a touchée le plus, c’est de voir la diversité des athlètes. De la personne handicapée moteur à la personne très âgée (87 ans). Les expressions des visages qui transposent la douleur, la souffrance mais aussi le dépassement de soi. L’entraide et les encouragements entre athlètes et spectateurs sont aussi quelque chose de spécial. Au final, on peut se demander pourquoi faisons-nous cela ? Pourquoi recherchons-nous cette souffrance ? Mais Kona is Kona."

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