Danny Ost : "Le titre ne peut pas échapper au RWDM"
L’ancien entraîneur du RWDM a également coaché l’Olympic durant 5 ans.
- Publié le 06-04-2018 à 10h19
- Mis à jour le 11-06-2018 à 16h01
L’ancien entraîneur du RWDM a également coaché l’Olympic durant 5 ans. Le duel entre l’Olympic et le RWDM, voilà un match que Danny Ost n’aurait manqué pour rien au monde. Celui qui a coaché le club carolo durant cinq ans fut le premier entraîneur du RWDM nouveau. Alors, ce match pour le titre, il va le vivre avec une certaine émotion. De l’excitation aussi. Deux clubs qui sont gravés dans son cœur, deux clubs en quête d’un glorieux avenir, deux clubs qui vont faire vibrer leurs supporters samedi soir.
Danny, comment voyez-vous ce duel entre l’Olympic et le RWDM.
"Je connais très bien cette équipe du RWDM, je connais un peu moins celle de l’Olympic mais, quoi qu’il arrive, les Molenbeekois seront champions. Si ce n’est pas ce week-end, ce sera le suivant."
Que pensez-vous du RWDM cette saison ?
"S’ils ne sont pas champions avec cette équipe, je ne comprends plus rien au football. 75 % des joueurs qui composent ce noyau ont évolué en D1 ou en D2. C’est une belle équipe et le titre ne peut pas leur échapper."
Vous les avez vus jouer quelques fois cette saison ?
"J’ai eu l’occasion d’assister à l’une ou l’autre rencontre, notamment la dernière face à Waremme. Ce n’était pas un bon match mais, avec la qualité des joueurs présents sur la pelouse, ils ont pris le dessus."
Vous vous attendez à quel genre de match samedi ?
"Jouer à l’Olympic n’est jamais chose facile. L’Olympic, comme le RWDM, comme l’Union, comme le Beerschot, c’est un nom et les joueurs sont là pour le défendre. En plus de ça, tous les adversaires du RWDM veulent livrer une bonne prestation face aux Molenbeekois et sont capables de se surpasser."
Que devra faire le RWDM pour remporter ce match du titre ?
"La clé de ce match, c’est la qualité de l’effectif molenbeekois. Ils doivent tout simplement avoir confiance en leurs capacités. Des joueurs comme les frères Cabeke, Vandiepenbeeck, pour ne citer qu’eux, c’est suffisant pour gérer la pression d’un match comme celui-là."
Vous auriez aimé avoir de tels joueurs à votre disposition lors de votre passage au RWDM ?
"Je ne peux rien regretter car je l’ai choisi. Je savais dans quoi je m’engageais. Je sais que je n’aurais pas dû aller au RWDM aussi tôt mais on ne peut pas réécrire le passé. Je suis simplement content pour eux."
"La place du RWDM, c’est en D1A"
Pour Danny Ost, la D1 amateurs ne sera qu’une étape pour le RWDM
Lorsque Danny Ost est arrivé au RWDM, il s’est engagé dans un projet en pleine construction. Sans stade, sans joueurs, avec beaucoup d’incertitudes, il s’est lancé dans l’aventure aux côtés de Thierry Dailly. Trois ans plus tard, les galères semblent loin tant le RWDM a grandi, prêt à rejoindre la D1 amateurs. Une surprise ? "Je connais Thierry Dailly, je connais son énergie, ce qu’il a fait, peu de gens en sont capables. Personnellement, je n’aurais pas eu l’énergie de faire tout ce qu’il a fait. Si le RWDM en est là aujourd’hui, c’est grâce à Thierry Dailly", confie Danny Ost.
Si tout se passe bien, le RWDM évoluera en D1 amateurs la saison prochaine. Une simple étape avant de voir le club continuer à gravir les échelons. "La place du RWDM, c’est en D1A. Quand vous pouvez rassembler 2.000 à 3.000 personnes en D3 amateurs, qu’est-ce que ça va être en D1 ? Ils ont le stade, la structure, ils ont tout pour retourner au plus haut niveau. Le RWDM, c’est un club comme le Beerschot. Il y a un engouement fantastique autour de ces clubs."
Danny Ost le reconnaît, il a toutefois été surpris par cet engouement du côté de Molenbeek. "Je suis un Unioniste dans l’âme. Mais quand j’ai entraîné le RWDM, je dois reconnaître que j’ai été surpris par cet engouement, sidéré par ce que j’ai vu là-bas. Félicitations à ces supporters."
Samedi, s’il voit le RWDM fêter le titre, Danny Ost aura évidemment une pensée pour l’adversaire des Molenbeekois. Car l’Olympic, ce n’est pas n’importe quel club dans la carrière de Danny Ost. L’Olympic, c’est un bon souvenir. "J’ai beaucoup de chaleur au cœur quand je pense à l’Olympic. Je suis quand même resté cinq ans dans ce club, je l’ai fait monter en D2, c’est une page formidable de ma carrière. C’est pour ça que je serai présent au stade samedi. Je ne peux pas rater cette confrontation."