150 matches en Sang & Or: Shean Garlito entre dans l’histoire de Tubize
À 25 ans, le Brabançon intègre déjà le top 10 des joueurs les plus capés de Tubize.
- Publié le 05-11-2019 à 11h59
- Mis à jour le 05-11-2019 à 12h15
À 25 ans, le Brabançon intègre déjà le top 10 des joueurs les plus capés de Tubize. Shean Garlito a dépassé le cap des 150 rencontres sous la vareuse sang et or, rejoignant ainsi le top 10 des joueurs tubiziens les plus capés. Après huit saisons passées dans le noyau professionnel, l’actuel capitaine entre dans l’histoire de son club formateur… à seulement 25 ans.
"Michel Lekime (le fidèle correspondant qualifié) a trouvé cette information dans ses archives. C’était mon 150e match à Deinze, la semaine précédente. Je n’y faisais pas trop attention, mais l’entraîneur, lui, donne de l’importance à mon ancienneté et au fait que je sois un pur produit du club. Je n’ai connu que l’AFC Tubize dans ma carrière", indique l’exemplaire milieu de terrain brabançon.
Le jeune homme possède quelques bons souvenirs au stade Leburton. "Bien sûr, c’était toujours particulier d’aller à l’Antwerp ou à Saint-Trond, dans leurs installations. Puis il y a eu les matchs où j’ai marqué. Comme contre l’Antwerp à domicile, lors de ma deuxième titularisation, après seulement deux minutes de jeu. Contre le Patro Eisden, j’en inscris un autre et on l’emporte 4-3. Cette saison, j’évolue un peu plus haut et je marque davantage", apprécie-t-il.
Après avoir planté 4 buts en 125 rencontres de Proximus League, il en est déjà à 3 en 10 journées de D1 Amateurs. Grâce notamment à une position plus haute sur le terrain.
Lancé par Dante Brogno le 11 novembre 2012 à Ostende dans le monde professionnel, il a déjà côtoyé quelques pointures.
"Techniquement, Megan Laurent était très impressionnant, c’était plaisant de jouer à ses côtés. Selim Amallah (actuellement au Standard) également, même si son passage à Tubize était mitigé, on voyait tous qu’il avait d’énormes qualités. Mais celui qui m’a le plus influencé, c’était Philippe Liard. Parce que c’était un bosseur : il était sur le terrain avant la séance et restait encore après. Il a une patte gauche magique. Il a vraiment été important pour moi".
Le numéro 7 brabançon a aussi connu quelques moments difficiles. "Les deux descentes ont été très difficiles à vivre. Surtout la première, même si on a été sauvés administrativement. C’était très dur à encaisser, moralement. Je suis un produit du club, donc c’est normal que je sois plus affecté que d’autres par le mauvais classement ou une série de défaites. J’ai toujours besoin de plusieurs jours pour digérer une défaite. Probablement plus que mes coéquipiers…"
Samedi, contre Liège, il a été fêté avant le début du match et a reçu une tunique floquée du numéro 150. Ses coéquipiers, eux, lui ont offert une victoire qu’il attendait depuis cinq semaines. Pas mal comme cadeau. "C’est un gros soulagement, on récolte enfin le fruit de notre travail."