RCS Brainois: Rosmolen retrouve (enfin) la confiance
Le CS Brainois nouveau a confirmé son regain de forme avec le nouveau coach.
- Publié le 12-11-2019 à 11h51
- Mis à jour le 12-11-2019 à 16h47
Le CS Brainois nouveau a confirmé son regain de forme avec le nouveau coach. Un but et un assist à Wavre ce week-end. Deux buts et un assist contre Pays-Vert le dimanche d’avant. Frédérick Rosmolen est l’un des grands artisans des deux récentes victoires du RCS Brainois. Le Namurois de 27 ans a pu reprendre confiance grâce au nouveau coach qu’il connaissait déjà.
"Thierry Blindenbergh est derrière chaque joueur. Nous nous devons de bosser les uns pour les autres, ce qui nous a fait défaut en début de championnat. Le groupe est beaucoup plus discipliné. Nous devons arriver à l’heure et travailler plus à l’entraînement. Il y a aussi plus de concurrence. Des éléments non-sélectionnés sous Suray ont de nouveau leur chance , détaille l’ancien joueur de Meux. En ce qui concerne le football, nous avons par exemple gelé le ballon pendant la dernière demi-heure à Wavre. Nous ne faisions jamais ça avant. Enfin on a déjà gagné en maturité et certains ont repris leur rôle. Notamment Grégoire Neels qui dirige beaucoup depuis la défense."
Braine évoluait avec la pression des résultats dès l’entame de la compétition. Les grandes ambitions avaient donc installé un stress difficile à gérer. "Qn ne jouait pas libérés. Les matchs devenaient plus compliqués. Mais nous sommes parvenus à sortir de cette spirale négative. Désormais nous regardons vers le haut. Car même si nous avons mal commencé, nous ne sommes pas loin de la tête. Nous avons encore notre sort entre nos mains. Surtout pour la deuxième tranche qui est clairement notre objectif. Nous voulons rectifier le tir" , ajoute Rosmolen.
À Wavre par contre rien ne s’arrange. Les Macas proposent des séquences de jeu intéressantes mais leurs erreurs individuelles plombent tous les efforts. Résultat, une quatrième défaite de rang, la huitième cette saison. Si les joueurs semblent être concernés sur le terrain en s’encourageant à chaque bonne intention malgré l’adversité, le coach Tibor Balog se pose tout de même des questions.
"J’ai fait mon autocritique. Il faut parfois changer de méthode de travail. Le but est de bien jouer au foot et de motiver les gars. Mais les générations sont différentes. Une fois sortis du vestiaire, les jeunes oublient le match alors que nous en parlions jusqu’au petit matin. Aujourd’hui je ne dis pas qu’il n’y a pas de différence quand on perd ou quand on gagne. Mais pas loin."