Pourquoi le cyclisme brabançon est en crise
La discipline est en pleine crise. Les raisons sont multiples.
- Publié le 13-03-2019 à 08h56
- Mis à jour le 13-03-2019 à 09h20
La discipline est en pleine crise. Les raisons sont multiples.
Chaque année qui passe est une année où le malaise est de plus en plus profond, lorsque l’on évoque le cyclisme en Brabant wallon. Pourquoi un sport qui reste aussi populaire auprès du grand public a-t-il autant de mal dans la dixième province.On tente de tirer cela au clair…
Autorisations
Les organisateurs éprouvent de nombreuses difficultés à obtenir les autorisations des communes ou de la police. Une course cycliste, en Brabant wallon où la circulation est dense et les soucis de mobilité légion, génère des embarras et, forcément, des plaintes. Pouvoir rouler dans les centres des villes ou villages ou sur les chaussées devient un luxe hors de prix… La police se réfugie souvent derrière le manque de personnel disponible le week-end pour assurer la sécurité aux carrefours importants. Et de nos jours, ne tournons pas autour du pot, les autorités communales préfèrent la paix à la guerre et donc, trop souvent cela se fait au détriment des quelques organisateurs encore motivés.
Bénévoles
Une organisation est tributaire des bénévoles pour assurer la sécurité de ses courses. Mais ceux-ci vieillissent (comme les organisateurs) et deviennent une denrée rare. Les jeunes ne se passionnent plus pour apporter leur aide, et puis, le rôle de signaleur est tellement ingrat. Se faire incendier et insulter durant une bonne partie de la course, pour un sandwich et une boisson, qui le ferait ?
Argent
Le nerf de la guerre, c’est l’argent. Organiser coûte de plus en plus cher, les sponsors sont de plus en plus rares. Faute de moyens, certains organisateurs sont tout simplement contraints de mettre la clé sous le paillasson.
Fédération
Comme dans tous les sports, la fédération de cyclisme semble totalement en dehors de la réalité. Les difficultés administratives deviennent trop contraignantes, les coûts demandés exorbitants et pas toujours justifiés. À sa décharge, les moyens octroyés aux commissaires sont ridicules.