Damien Suray, du vélo à l'Ironman: "Klagenfurt ? Magique et inoubliable !"

L’ex-cycliste grézien s’est régalé dans un des plus beaux Ironman au monde.

Laurent Saublens
Damien Suray, du vélo à l'Ironman: "Klagenfurt ? Magique et inoubliable !"

L’ex-cycliste grézien s’est régalé dans un des plus beaux Ironman au monde.


Damien Suray, pour les plus anciens, ou les connaisseurs, c’est un ancien jeune talent du cyclisme qui a brillé dans les catégories de jeunes en devenant entre autres champion de Belgique. Et puis, la vie a fait que Damien n’a pas continué dans cette voie-là.

Mais le sport, en revanche, Damien a continué à le pratiquer pour en faire d’une part son métier de coach sportif, mais aussi une passion dans la pratique du triathlon. Et comme tout triathlète, son rêve était d’un jour disputer un Ironman.

À 36 ans, c’est vers celui de Klagenfurt, en Autriche, que le Grézien a porté son choix. "Le troisième plus beau au monde sur base d’un classement que j’ai pu voir. Et je dois dire que j’ai été impressionné par la qualité de l’organisation et l’engouement populaire. Quelle expérience incroyable…" Encore fallait-il boucler l’épreuve. "Pour résumer, je n’avais pas de bras, mais j’ai eu de fameuses jambes ! Du coup, la natation a été plus longue que je ne le pensais : 1h11. Mais une fois sur le vélo, quelles sensations ! J’ai toutefois veillé à ne pas m’emballer et rester dans les pulsations fixées."

Restait le marathon . "J’ai pris mon temps pour me changer complètement à la transition. J’ai enfilé une tenue légère plutôt que ma combi. Je me suis ensuite senti à l’aise durant toute la course, même si c’est vrai qu’au 25e kilomètre, on commence à sentir des douleurs musculaires. Mais grâce à ma compagne Florence, qui a suivi une formation en nutrition, j’ai eu une excellente alimentation durant l’effort et cela a payé !"

C’est en 10h31 que Damien Suray a bouclé son Ironman. "C’était magique, inoubliable. Quelle ferveur et surtout, c’est une véritable machine organisationnelle. L’euphorie me pousserait à en faire un autre mais les sacrifices pour y parvenir sont trop importants quand on a comme moi une famille. Alors, maintenant, je vais me focaliser sur d’autres triathlons plus courts, dont le Mondial en distance olympique à Lausanne début septembre, puis peut-être Opprebais !"

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