Volley: Les Red Dragons seront attendus
Après la demi-finale de l’Euro 2017, la Belgique démarre le Championnat du Monde.
- Publié le 12-09-2018 à 15h00
- Mis à jour le 12-09-2018 à 15h01
Après la demi-finale de l’Euro 2017, la Belgique démarre le Championnat du Monde. Un an après avoir écrit l’Histoire du volley-ball belge avec une accession en demi-finale du Championnat d’Europe, la Belgique (15e mondiale) se veut ambitieuse à quelques heures de lancer son Mondial.
En Italie, l’un des pays du volley en Europe, les Red Dragons ont posé leurs valises à Florence depuis lundi et ce mercredi, les choses sérieuses commenceront avec l’Argentine (FIVB 7).
Les petits Belges ont fait leur entrée dans la cour des grands en Pologne il y a douze mois et ils ne comptent pas s’arrêter là.
"Le souci est que maintenant, les autres équipes sont bien plus préparées face à nous. On sait que l’on sera attendu", commence François Lecat. "Dans l’équipe, je n’ai pas constaté de différence en revanche. On a toujours été conscient de la force de l’équipe."
Depuis un an, pas mal de choses ont pourtant changé dans l’entourage de l’équipe nationale. De nouvelles têtes ont fait leur apparition et notamment celle de l’entraîneur. Exit Vytal Heynen, qui devait normalement emmener cette équipe vers une qualification olympique. Andréa Anastasi a débarqué avec ses idées.
"Il a sa manière à lui. Il demande que l’on prenne plus de risques. C’est plus compliqué à mettre en place pour nous mais je suis convaincu que ça peut nous faire progresser, ça peut nous faire passer une nouvelle étape", explique l’attaquant brabançon qui rejoindra Narbonne en France dès le Mondial terminé. "Avec Vytal, l’objectif était surtout de ne pas faire de fautes. Maintenant, on joue pour gagner. Bon, ça peut être à double tranchant aussi."
L’heure de vérité , ce sera donc ce mercredi soir avec l’Argentine. Un match déjà très important dans une poule A avec l’Italie (FIVB 4), le Japon (FIVB 12), la République dominicaine (FIVB 38) et la Slovénie (FIVB 23).
"L’Argentine, c’est du même niveau que nous mais c’est déjà important, c’est un match à ne pas perdre pour passer la phase de poule", continue l’international. "On n’a pas vraiment fixé d’ambitions mais il est clair que l’on doit pouvoir passer la phase de poule."
Le 2e tour se fera via une phase de poule où les points des équipes qualifiées dépendront des victoires engrangées face à ces équipes qualifiées. "Donc si l’on bat l’Argentine, que l’on se qualifie mais que les Sud-Américains ne passent pas… on perdra ce bénéfice."