Volley-ball: le défi turc de Kevin Klinkenberg
A 28 ans, le Visétois va découvrir le championnat turc à Fenerbahce
- Publié le 10-07-2018 à 11h05
A 28 ans, le Visétois va découvrir le championnat turc à Fenerbahce
Après la France, la Pologne et l’Italie, le Visétois Kevin Klinkenberg va découvrir un nouveau pays et un nouveau championnat. L’international de 28 ans a en effet signé à Fenerbahce en Turquie après deux saisons en Italie.
"Je pouvais rester à Milan", explique-t-il. "Mais l’opportunité turque est arrivée et les contacts ont alors débuté il y a un mois. Je ne voulais pas manquer cette occasion."
Réputé encore plus chez les dames, le championnat turc est très prisé et fait partie des meilleurs points de chute en Europe tout comme l’a été l’Italie pour l’attaquant-réceptionneur.
"Ce n’était que du bonheur", confirme-t-il. "Super, extraordinaire. Cette année, le niveau sera encore plus relevé. C’est pour moi l’un des meilleurs au monde. En outre, la vie sur place est plutôt agréable. C’était une très belle expérience. J’espère que j’y reviendrai."
Les Mondiaux en septembre
Avant cela, il devra effectuer sa première année en Turquie qu’il rejoindra après septembre et le Championnat du Monde dans lequel les Red Dragons seront engagés.
"Fenerbahce, c’est surtout un gros palmarès en sport : foot, basket ou volley. Ce sera un très gros challenge pour moi."
Polyglote , KK a en tout cas déjà pris les devants pour que son intégration se passe au mieux. "J’ai acheté un petit livre pour apprendre rapidement quelques bases", sourit-il. "Je prendrai peut-être quelques cours pour davantage appréhender la langue et tirer mon plan dans la ville. L’avantage, c’est que le coach a déjà entraîné en France et parle un peu français. C’est une bonne chose. Quand je jouais en Pologne, le coach ne parlait que polonais. Au début, c’était plus compliqué."
Avant de mettre le cap sur la Turquie, il prend encore quelques jours de congé en supportant les Diables Rouges notamment. "Le 23, je retourne en équipe nationale. On préparera le Championnat du Monde", détaille-t-il. Il rejoindra alors Anastasi, le sélectionneur tout récemment entré en fonction. "C’est l’école italienne. C’est différent de Vytal Heynen évidemment. Ça nous change mais c’est surtout superbe de nous revoir tous ensemble. Il est à fond dans le projet."