Tomas, le boute-en-train des Red Dragons
Le fils cadet d’Émile est devenu l’un des cadres des Red Dragons.
- Publié le 20-09-2019 à 16h09
- Mis à jour le 20-09-2019 à 16h10
Le fils cadet d’Émile est devenu l’un des cadres des Red Dragons. Chez les Rousseaux, le volley est souvent au centre des débats. Si les parents ont connu une carrière de joueurs, avec une évolution vers le coaching pour Émile, les enfants ont suivi la tendance.
Gilles, l’aîné, a depuis quelque temps réorienté sa carrière vers les pompiers, mais les deux plus jeunes font, eux, ou ont fait, le bonheur des équipes nationales. Hélène avait fait partie de la formidable campagne européenne des Yellow Tigers en 2013. À 27 ans, elle retourne jouer en Turquie cette saison.
Autre international dans la famille : Tomas, qui, à 25 ans, fait déjà partie des meubles chez les Red Dragons.
"Pourtant, il évolue dans l’ombre, ce n’est pas son meilleur rôle en équipe nationale", signale son papa, toujours présent durant l’Euro pour soutenir son gamin. "Il doit bosser en réception et se débrouiller avec des ballons difficiles. Mais en Pologne, où il évolue, on sait qu’il fait le mieux pour gérer ce genre de situations. Après avoir terminé 4e MVP de la saison, il a reçu une très belle proposition de Rzeszow."
Depuis son départ de Roulers en 2015, Tomas franchit étape après étape. Après l’Italie et l’Allemagne, il a posé ses valises en Pologne en 2018 pour continuer à progresser dans l’un des meilleurs championnats européens, qu’il connaît comme sa poche.
Visage bien connu des Red Dragons, le réceptionneur-attaquant de 25 ans fait régulièrement partie des meilleurs marqueurs de l’équipe tout en se montrant extrêmement précieux en défense, mais de Tomas on retient aussi son côté amuseur de service. Loin d’être le dernier à faire des blagues et à taquiner ses équipiers à l’échauffement, il a constamment le sourire au visage et est l’un des plus énergiques des troupes de Brecht Van Kerkhove. "Mon rôle, c’est aussi ça en fait. Je suis l’entertainer de l’équipe", sourit-il.
Polyglotte (français, néerlandais, anglais, italien), il a toutefois mis de côté ses rêves de parler polonais. "C’est beaucoup trop difficile", rigole le n° 17. "J’ai pourtant essayé. Ils ont des sons impossibles à prononcer pour moi."
Depuis 20 ans et Grimbergen, il suit les traces paternelles dans le volley, mais père et fils partagent d’autres passions. "Comme mon père, ce qui touche à l’environnement m’intéresse. Même si, chez lui, c’est un peu plus poussé", détaille-t-il.
Suivant cette tendance, il ne se définit pas comme végétarien mais préférera ne pas cuisiner de viande chez lui. Alors, entre ses obligations sportives, comme beaucoup de sportifs, il a des occupations plutôt tranquilles.
"J’aime bien lire mais surtout des livres informatifs comme sur le bouddhisme, sur la culture générale. Pas vraiment des romans. Et puis, j’apprécie comme beaucoup les séries mais aussi la musique des années 60. Évidemment, j’ai Spotify mais je préfère de loin acheter un vinyle qu’un CD par exemple."
Provenant d’une famille de sportifs, il reste attentif à tous les résultats belges. "Même si, en étant en couple avec une Américaine, j’aime assez bien regarder les sports US comme le football américain."
Préservé en fin de match contre la Serbie, Tomas Rousseaux sera à nouveau attendu samedi pour qualifier les Red Dragons en quarts de finale.