Sam Maes, médaillé de bronze au Mondial juniors: “Je veux absolument décrocher un diplôme”
L’Anversois Sam Maes, 20 ans, s’est classé troisième au Mondial juniors, en Italie.
- Publié le 25-02-2019 à 20h10
- Mis à jour le 26-02-2019 à 08h00
L’Anversois Sam Maes, 20 ans, s’est classé troisième au Mondial juniors, en Italie. Sam Maes n’en finit plus d’étonner tout son monde ! Après être entré, par deux fois, dans les points en Coupe du monde avec une 21e place à Saalbach et une 28e à Val d’Isère, l’Anversois de 20 ans a décroché la médaille de bronze en slalom géant lors du Mondial juniors, ce lundi, à Val di Fassa.
Actuel n° 1 mondial de sa catégorie en slalom géant, notre compatriote a bouclé la première manche en 57.18, puis la deuxième en 61.71 pour un total de 1:58.89, à 93 centièmes de nouveau champion du monde junior, l’Américain River Radamus (1:57.96), mais également à… 9 centièmes, seulement, du médaillé d’argent, l’Italien Tobias Kastlunger (1:58.80).
Une fameuse progression pour l’Anversois puisqu’il avait pris la 45e place de la même épreuve, l’an dernier, à Davos, se classant également 32e aux Jeux de Pyeongchang, encore en 2018.
Sam Maes est originaire d’Edegem, en province d’Anvers, mais vit la majorité de l’année à Zell am See, en Autriche. Il figurait déjà parmi le Team Belgium lors du Festival olympique de la jeunesse européenne (FOJE) en 2015 et des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) en 2016. Maes a confirmé tout le bien qu’on pense de lui dans une spécialité où il a, récemment, obtenu une 38e place en Coupe du monde à Bansko (Bulgarie) et une 26e au Mondial à Are (Suède). Autant de résultats décrochés à force de volonté et de patience.
La famille de Sam Maes s’est installée en Autriche alors qu’il n’avait que trois ans. Après sa scolarité, il y a bâti sa vie, obtenant son diplôme de l’école de sport de haut niveau et entamant ses études d’ingénieur à Salzbourg. "La combinaison avec ma vie de sportif de haut niveau n’a jamais été évidente, mais je veux absolument avoir un diplôme en main. Une blessure est beaucoup trop vite arrivée…", juge-t-il.
Pour lui, le ski est une activité à plein temps. "Après m’être levé le matin, je suis sur les pistes. Puis, un entraînement physique m’attend et je prépare mes skis pour le lendemain. Ensuite, il est presque l’heure de me coucher."
Une discipline de vie qui, visiblement, commence à payer…