Quelles sont les habitudes des runners belges ?
En vue de l’AG Anwerp 10 Miles & Marathon du dimanch 28 avril, l’assureur AG a sondé un millier de Belges afin d’en savoir plus sur leurs liens avec le running.
- Publié le 26-03-2019 à 10h25
- Mis à jour le 26-03-2019 à 13h50
En vue de l’AG Anwerp 10 Miles & Marathon du dimanch 28 avril, l’assureur AG a sondé un millier de Belges afin d’en savoir plus sur leurs liens avec le running.
Le chrono, pas une priorité
La performance n’est, pour beaucoup (61 %), pas une fin en soi, au contraire d’une sortie un peu plus longue à allure confortable (51 %). Reste qu’un quart des coureurs belges utilisent régulièrement un programme d’entraînement et que 12 % demandent même parfois de l’aide à un entraîneur pour s’améliorer. Concernant les courses, 17 % de la population totale belge a déjà épinglé un dossard, même si 39 % estiment qu’il y a trop de tapage autour de ces événements et plus de la moitié pointe un nombre de participants trop élevé.
Parmi ceux qui ont déjà pris part à une course, un tiers a déjà couru un semi-marathon et un tiers un 10 Miles. Les trails (19 %), les courses à l’étranger (16 %), les courses d’obstacles (16 %) et les marathons (14 %) sont également des événements populaires. À noter que 46 % des Belges qui ont déjà participé à une course l’ont fait dans le cadre d’une bonne cause !
"Bon pour la santé"
Le lien entre course à pied et santé est important, même pour ceux qui ne la pratiquent pas. Au total, 77 % des Belges estiment que courir est bon pour la santé. Sur le terrain, on remarque d’ailleurs un lien entre la pratique de la course et la perception de son état de santé. Ceux qui courent au moins une fois par semaine se donnent une cote de 7,2/10 quant à leur état de santé général, pour 6,5/10 pour ceux qui ne courent pas.
Au-delà de la santé, la course à pied présente de nombreux avantages pour une grande partie des Belges. 48 % estiment qu’elle les rend plus heureux. Elle les aide également à être plus productifs au travail (45 %), plus créatifs (35 %) et elle augmente leur libido (24 %). Une dernière perception partagée par 30 % des hommes pour 18 % des femmes.
De multiples raisons
Le running concerne plus d’une personne sur quatre en Belgique. 26 % des Belges affirment en effet enfiler au moins une fois par an leurs baskets pour aller courir. Les coureurs réguliers sont cependant moins nombreux puisque 12 % courent au moins une fois par mois alors qu’ils sont 6 % à courir chaque semaine. Ce qui est déjà énorme. La motivation principale des runners belges est de rester en forme (60 %). "Garder la santé" (50 %), "se vider l’esprit" (36 %), "perdre du poids" (36 %) et "se sentir bien après l’effort" (32 %) sont les autres motivations avancées. Parmi cette masse de runners, 44 % se considèrent comme débutants et 35 % comme aguerris.
Parmi ceux qui ne courent pas, 14 % se verraient bien s’essayer au running dans les mois à venir. Mais 32 % des Belges affirment aussi s’être déjà mis à la course à plusieurs reprises avant d’abandonner, souvent par manque d’envie (32 % des concernés) ou par manque d’objectifs concrets (36 %).
4 coureurs sur 5 tournent en rond
La course à pied est le sport de la flexibilité par excellente. Au boulot ou chez soi, on enfile sa tenue et on ouvre la porte pour s’offrir une sortie. Pas étonnant donc que 78 % des coureurs affirment effectuer un parcours qui commence et se termine sur le pas de leur porte. Néanmoins, 35 % des coureurs prennent parfois la voiture pour aller courir ailleurs. Si certains apprécient de toujours effectuer la même boucle (38 %), le changement est lui aussi apprécié. Un tiers aiment ainsi découvrir des itinéraires qu’ils ne connaissent pas.
L'importance de l'équipement
L’équipement joue un rôle important. 57 % des coureurs prêtent attention aux vêtements qu’ils portent pour courir. Pour les chaussures de course, ils sont même 72 %. Pourquoi ? Car ces vêtements doivent être fonctionnels (74 %) et confortables (68 %), le look étant relégué bien loin (primordial pour 6 % dans le cas des chaussures par exemple.) Tout cela a un coût important, 14 % des coureurs affirmant même dépenser beaucoup d’argent pour leur équipement. On note également que 40 % des runners disposent d’une montre de course spécifique, un chiffre qui grimpe au sein de la population des coureurs réguliers. Enfin, plus de la moitié des Belges (54 %) écoutent de la musique en courant.
Le Belge s'entraîne seul
Créateur de liens sociaux par excellence, la course à pied pratiquée en groupe bénéficie d’une excellente image. 69 % des Belges estiment que le sport est d’ailleurs plus sympa en groupe. Mais, dans les faits, près de trois quarts des pratiquants courent le plus souvent seuls et seuls 8 % d’entre eux sont membres d’un club. Pourquoi ? Pour ne pas devoir courir à heures fixes (52 %), pour pouvoir choisir l’itinéraire (39 %) ou tout simplement par manque de temps. Le lien social créé par la course se manifeste aussi en dehors des sorties. Ainsi, près d’un quart des coureurs affirment parler souvent de leur passion une fois leurs godasses rangées et autant affirment que leur entourage remarque un changement d’humeur lorsqu’ils ne courent pas pendant une période prolongée.
772 km au compteur chaque année
Course à pied et chiffres sont étroitement liés. Un tiers des runners tient d’ailleurs à jour des statistiques pour suivre son évolution. Mieux, la moitié des coureurs, via leur montre GPS connectée ou une application, enregistrent les données des sorties et les consultent par la suite (78 %). Reste que près de 60 % des coureurs belges n’ont pas la moindre idée du nombre de kilomètres qu’ils avalent chaque année. Pour ceux qui tiennent leur compte (et qui sont sans doute plus expérimentés et tirent la moyenne vers le haut), la moyenne annuelle est de 772 km parcourus. Les hommes et les pratiquants plus âgés sont ceux qui courent généralement le plus. Et le mauvais temps n’est pas toujours un frein pour les fanatiques. Quelque 40 % des coureurs affirment ainsi ne pas être découragés par la pluie. Sans surprise, plus de ¾ des runners préfèrent courir en extérieur, principalement dans la nature ou la forêt, pour 10 % privilégiant la salle de sport.