Les 100 km ont la cote chez nous
L’Epic 100, ce samedi à Spa, est un nouveau témoignage de l’intérêt des traileurs pour des défis extrêmes sur le sol belge.
- Publié le 14-06-2019 à 07h42
- Mis à jour le 14-06-2019 à 10h57
L’Epic 100, ce samedi à Spa, est un nouveau témoignage de l’intérêt des traileurs pour des défis extrêmes sur le sol belge.Les défis extrêmes ont la cote. Et pas nécessairement chez les élites. Les passionnés de sport d’endurance y trouvent un moyen de repousser toujours plus loin leurs limites. Voici quelques années, il fallait être fou pour oser proposer un 100 km en Belgique. Désormais, ces distances, si elles ne draineront jamais la masse d’un jogging populaire, ont trouvé leur public. Après Les 69 talus Célestes le week-end dernier, l’Epic 100 propose un autre 100 bornes chez nous en l’espace de 8 jours.
Vincent Siringo, vous organisez ce samedi avec Sportevents l’Epic 100 à Spa, un trail de 100 km. Vous constatez aussi cet attrait du public pour cette distance, même en Belgique ?
"Oui, et cela se voit dans les chiffres. 150 traileurs se sont pré-inscrits pour ce 100 km. Nous en aurons encore quelques-uns le Jour J, sans oublier les 14 athlètes qui sont encore en lice pour l’Epic Heroes Series. 170 partants pour un 100 bornes en Belgique, c’est bien. Quand j’ai tenté d’organiser pour la première fois une telle distance, il y a 5 ans, on devait être plus de la moitié en moins."
Vous parlez de l’Epic Heroes Series, un autre concept un peu fou…
"En effet. Il s’agit de boucler, la même année, l’Epic 300 (une épreuve cyclo de 300 km), l’Epic 200 (une épreuve VTT de 200 km) et, donc, l’Epic 100. C’est un concept un peu dingue, mais qu’on aime bien proposer. Le but n’est pas d’avoir du monde car on est bien conscient que ça ne touche qu’une petite minorité des participants, de véritables ‘machines’. Mais on aime proposer des défis de ce type.
Proposer 100 km en Belgique, même au départ de Spa, est-ce pour autant facile ?
"Mettre sur pied un 100 km n’est jamais facile car ça engendre plus de logistique, raison pour laquelle nous n’en faisons qu’un par an chez Sportevents. Mais la région se prête merveilleusement bien à la pratique du trail. C’est la Belgique, mais les parcours sont beaux et on ne s’y ennuie pas. Même épuisés, les participants ne le regretteront pas. Surtout avec le passage dans le domaine du château de Reinhardstein, à Ovifat, qui me tenait à cœur ou encore tous ces single tracks dans les Hautes Fagnes."