Florent Caelen signe sa cinquième victoire à Verviers
Sa vitesse et sa gestion de course ont fait la différence dans le final
- Publié le 18-06-2018 à 13h09
- Mis à jour le 18-06-2018 à 13h10
Sa vitesse et sa gestion de course ont fait la différence dans le final Sur les deux jours consacrés à la grand-messe du jogging à Verviers, une fois encore, on a pu voir une organisation sans faille, tant dans les préparatifs que pendant la course. Les écoliers ont couru samedi, et ce dimanche on a compté quelque 2.400 amateurs de course à pied.
À l’arrivée, toutes et tous saluent ce public chaleureux qui applaudit, qui encourage, du premier au dernier des coureurs. Irène Tosi, deuxième dame, revient sur cet aspect de la course. "Ce ne sont pas des paroles en l’air. Je peux vous dire que j’ai été encouragée du début à la fin. Et, à chaque fois, c’est une nouvelle poussée d’adrénaline qui me donne un regain d’énergie. C’est la troisième fois que je cours ici et c’est la meilleure édition. J’étais bien préparée. Du vrai bonheur."
Si tous les coureurs ont le même mérite à l’arrivée, il faut des vainqueurs, et si Florent Caelen en est à sa cinquième victoire, ce n’est pas le cas de Maureen Kramer, qui en était à son premier titre au stade de Bialmont. "C’est ma deuxième participation au GJV. La première fois, j’étais partie beaucoup trop vite et je l’avais payé après Piedvache. Cette fois, j’ai géré ma course tout autrement. J’avais envie de victoire et je suis comblée. Je ne fais les joggings qu’entre la saison des cross et celle de la piste où je cours de préférence des 5.000 et des 10.000 m."
Chez les messieurs , toujours sur le 13 km, victoire de Florent Caelen qui n’en est pas à son coup d’essai à Verviers. "Je savais que Vincent Castermans allait attaquer à Piedvache, mais je ne me doutais pas qu’il allait mettre une telle accélération. J’ai gardé mon calme et j’ai fait jouer mon expérience et ma vitesse pour revenir sur lui. Dès que je l’ai dépassé, j’ai mis une autre accélération car je savais que s’il s’accrochait, j’allais avoir du mal, j’en suis convaincu. Verviers, c’est unique. Ce n’est pas une course à enjeu, on n’a rien à gagner mais c’est un fait, dans la région, c’est le Championnat du Monde ! Et je ne voulais absolument pas manquer cela…"
Vincent Castermans a tout donné
En haut de la célèbre côte de Piedvache, Vincent touchait à peine le sol. Il volait littéralement dans ses baskets et même si son visage montrait une souffrance certaine, il gardait un rythme impressionnant. À une petite trentaine de mètres de lui, un Florent Caelen, qui, lui aussi, semblait à la peine. On pouvait penser que c’était course gagnée pour Vincent mais à l’arrivée, Florent levait les bras avant lui… “Florent est très fort et il m’a coiffé à deux kilomètres de la fin. Pourtant, j’ai vraiment tout tenté pour le décrocher. Au départ, je ne voulais pas attaquer dans Piedvache mais quand j’ai vu qu’il ne suivait pas, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. Faut bien jouer un petit peu, serait-on tenté de dire… Mais voilà, ça ne m’a pas réussi. Florent a su mettre à profit son expérience des grands rendez-vous et une vitesse toujours impressionnante quand il s’agit de faire la différence. Des regrets ? Non, j’ai tout donné…”