Benjamin Lambot, joueur du Cercle Bruges, boucle les 20 Km en 1h25! (VIDEO)

Les footballeurs n’aiment pas courir. Ou du moins, c’est ce qu’on a l’habitude d’entendre. En bouclant les 20 Km de Bruxelles en un joli chrono de 1h25 et dans le Top 1.000, Benjamin Lambot a prouvé le contraire. Footballeur pro au Cercle, l’Auderghemois retrouvera la D1 dans quelques semaines et s’est fait plaisir, pour la bonne cause, en participant pour la première fois au rendez-vous bruxellois.

Benjamin Lambot, comment vous êtes-vous retrouvé au départ des 20 Km, à une période de l’année où vos collègues profitent de la trêve ?

"Via la fondation Charcot, qui vise à lutter contre la sclérose en plaques par la recherche. Steve Taveirne, qui joue aussi au foot en P1 à Bruxelles, a eu le malheur de perdre son papa en raison de cette maladie. Je suis là, à ses côtés, pour soutenir cette cause qui lui est chère, et également en compagnie de mon ami Geoffrey Mélange (NdlR : également footballeur à Stockel, promu en D3 amateurs) . Quand on m’a demandé d’en être, j’ai directement accepté. Cela fait dix ans je veux faire les 20 Km et, cette fois, c’était possible car ma saison s’est terminée très tôt avec le Cercle. Courir pour une bonne cause, c’est magnifique. Qui plus est, c’est excellent pour ma préparation."

Peu de footeux pourraient se vanter de pouvoir finir les 20 Km en 1h25. Un secret ?

"J’ai toujours eu une bonne endurance et une bonne VMA. Après, j’avoue que j’ai peu de potes du foot qui font ça. C’est une petite fierté en plus mais ce n’est pas l’essentiel. Je fais surtout ça pour vivre et partager quelque chose. Quand on peut faire ça à travers le sport, peu importe la discipline, c’est toujours top."

Vous vous êtes entraînés spécifiquement pour les 20 Km ?

"Non, j’ai été un peu été courir dans le cadre de mon programme de préparation d’avant-reprise, qui est déjà prévue le 13 juin. Mais je n’avais pas couru plus que 13 bornes, pour ne pas trop me faire mal aux jambes. J’avoue que je ne pensais pas faire en dessous de 1h30 ce dimanche, donc c’est une bonne surprise. Être avec des amis permet de se motiver les uns les autres. Le reste est une affaire de mental et, ça, dans le football, on est fort."

De quoi rendre jaloux les équipiers ?

"Ils m’ont charrié, évidemment, pendant qu’eux sont sur leur transat. Mais c’est mon style de vie. Je cours partout, je ne m’arrête jamais."