L'Afrique du Sud championne du monde, le coup de grâce des Anglais
Un commentaire de Thierry Weber.
- Publié le 03-11-2019 à 09h25
Un commentaire de Thierry Weber. L’apothéose de la neuvième Coupe du monde recela finalement un scénario inattendu. Tout cela par le fait d’une poignée d’Anglais que l’on croyait achevés quatre ans plus tôt par un Mondial calamiteux mais auxquels il manquait le coup de grâce.
Qui survint peut-être par excès de suffisance ou, plus certainement, tétanisé par l’enjeu…
Il était écrit que les Boks remportaient le Mondial tous les douze ans. Après une décennie d’errements, les Sud-Africains étaient de retour. On leur prêtera l’avantage de l’équilibre entre les lignes, la maîtrise de leur capitaine Siya Kolisi, la virulence de Duane Vermeulen, le talent renaissant de leur demi de mêlée Faf De Klerk ou le brio de leur ailier Makazole Mapimpi. Et surtout l’étourdissant Cheslin Kolbe qui enfonça le dernier clou du cercueil anglais en fin de calvaire. Sans oublier le pied de Handre Pollard pour épicer le triptyque défense, conquête et occupation.
Les plus complets étaient comblés et les vaincus affichaient la dignité des Anglais. Et pour la première fois, les Boks marquaient des essais en finale. Et pour la première fois, une nation, battue en match de poule, soulevait le trophée Webb Ellis !