Les Red Dragons éliminés de l'Euro: "Une faillite collective"
Ambitieuse, la Belgique a été éliminée prématurément de l’Euro.
- Publié le 23-09-2019 à 10h01
- Mis à jour le 23-09-2019 à 10h11
Ambitieuse, la Belgique a été éliminée prématurément de l’Euro. Les espoirs étaient grands au sortir de la phase de poules pour la Belgique de réaliser l’objectif minimum fixé dans son Euro : atteindre les quarts, deux ans après les demi-finales.
Malheureusement, les supporters belges présents en nombre au Sportpaleis ont dû déchanter samedi soir après la balle de match réussie par les Ukrainiens en bloquant une attaque de Tomas Rousseaux pour faire 2-3, les envoyant en quarts contre la Serbie et laissant la Belgique en 8es.
"C’est une grande déception", soulignait d’ailleurs l’attaquant.
Qu’a-t-il manqué aux Red Dragons pour s’extirper du piège ukrainien alors que leurs adversaires, qui ont mis beaucoup de cœur à l’ouvrage après une bonne phase de poules, n’avaient jamais jusque-là disputé une phase finale de championnat d’Europe ?
"Personne n’a pris ses responsabilités", expliquait Brecht Van Kerkhove. "Nous avons débuté la rencontre en mode mineur alors que les Ukrainiens ont directement mis beaucoup d’intensité au service. Nous ne sommes pas restés patients et avons éprouvé des difficultés. Le doute s’est alors installé. C’est une faillite collective. Nous avions pourtant assez de qualités pour passer, il ne faut pas se voiler la face."
S’ils ont pu compter sur le public pour renverser le match dans le 2e set, remontant un handicap de sept points, la situation s’est aggravée dans les 4e et 5e sets, où les Belges ont été incapables d’élever leur niveau pour déstabiliser la machine en place de l’autre côté du filet.
Certains observateurs pointaient un problème physique. Il est vrai qu’on a rarement vu un Deroo si peu à son affaire alors que Tuerlinckx n’a pas pu jouer pour une douleur au muscle intercostal.
"C’est vrai que j’ai moi-même dû lutter avec ma forme physique", reconnaissait Rousseaux, qui avait d’ailleurs été préservé contre la Serbie en raison d’un problème au genou. "Mais ils étaient plus forts et nous pas assez forts. Tout simplement. Pourtant, on restait sur une bonne phase de poules."