Toma Nikiforov reprend la compétition : "Retrouver le rythme…"
Toma Nikiforov reprend la compétition avec, en tête, les Jeux européens.
- Publié le 11-05-2019 à 07h39
- Mis à jour le 11-05-2019 à 09h47
Toma Nikiforov reprend la compétition avec, en tête, les Jeux européens. Après quatre compétitions en un mois et demi, entre le 24 février et le 7 avril, mais surtout deux médailles, l’argent à Marrakech et le bronze à Antalya, Toma Nikiforov a relâché un peu la pression ces dernières semaines. D’autant que le Bruxellois est rentré de Turquie avec un coude (très) douloureux.
"J’ai pris un coup lors de mon deuxième combat, face au Mongol Odbaatar, un peu comme quand vous vous cognez le coude et que vous ressentez une décharge électrique. Avec l’adrénaline de la compétition, je n’y ai pas pensé plus que ça. Mais, le lendemain, j’avais toujours mal. J’ai enchaîné avec le stage, mais je me suis contenté de muscu et de cardio, laissant donc le judo un peu de côté…", raconte Toma.
Ce qui était finalement prévu à son programme après une période intense suite à son retour à la compétition, à Düsseldorf.
"Avec ce coup, un hématome s’est développé dans cette zone assez sensible et, en rentrant en Belgique, Toma a passé des examens. Une écho, une I.R.M., puis encore une écho, mais celles-ci n’ont rien décelé d’autre que cet hématome…", enchaîne Damiano Martinuzzi, soucieux de ne prendre aucun risque. "De toute façon, il était temps de relâcher, tant physiquement que mentalement, parce que Toma a beaucoup donné en quelques semaines, ce qui était nécessaire après six mois sans judo en raison de son opération des ligaments du genou."
Rassuré et même soulagé par sa prestation à Antalya où il a décroché le bronze en prenant sa revanche sur le Brésilien Goncalves qui l’avait battu d’emblée à Ekaterinbourg, Toma Nikiforov est donc à l’écoute de son corps. "Oui, mais pas trop !" sourit-il. "Si je l’écoutais, je ne m’entraînerais que deux fois quarante-cinq minutes par semaine… Mais il est évident que j’ai pris cette douleur au coude comme un signal de mon corps me disant de ne pas le pousser trop loin. Ceci dit, j’ai quand même repris des séances plus intensives depuis deux semaines, histoire d’être prêt pour ce rendez-vous de Bakou."
Notre champion d’Europe en titre garde un bon, mais aussi un… mauvais souvenir de cette capitale de l’Azerbaïdjan.
"C’est là que j’ai décroché le bronze aux Jeux européens, en 2015, mais que j’ai également été éliminé au deuxième tour, il y a deux ans. Mais peu importe… L’essentiel est de retrouver le rythme et les automatismes en vue de l’Euro, fin juin, à Minsk. Et de retrouver mon poids, aussi, parce que je suis remonté assez haut (NdlR : 110 kg) après la Turquie. Mais je gère… C’est toujours dur de redescendre, surtout les derniers jours, mais c’est un facteur inhérent à notre sport. Pas de souci !"
Arrivé jeudi après-midi à Bakou, via Istanbul, Toma y défiera au premier tour de ce Grand Chelem le Croate Kumric (n°39 mondial), face auquel il s’est déjà imposé à deux reprises, en 2015 et 2016. Deux excellents souvenirs pour lui…