Jorre Verstraeten, après sa défaite: "Je dois corriger mes erreurs"
Jorre Verstraeten (-60 kg) n’a pas à rougir de sa défaite face au n°3 mondial…
- Publié le 26-08-2019 à 07h47
- Mis à jour le 26-08-2019 à 07h48
Jorre Verstraeten (-60 kg) n’a pas à rougir de sa défaite face au n°3 mondial… Pour sa deuxième apparition sur la scène mondiale, Jorre Verstraeten n’a pas réussi à franchir les seizièmes de finale, ce lundi, à Tokyo. Le Louvaniste de 21 ans s’est, en effet, incliné au troisième tour face à l’expérimenté Géorgien Papinashvili, 31 ans et… n°3 mondial.
Côte à côte sur la troisième marche du podium européen en juin, à Minsk, Jorre et Amiran se retrouvaient face à face. Et c’est le Géorgien qui s’est imposé. "J’avais bien commencé ce combat et je menais d’ailleurs d’une pénalité quand j’ai commis deux erreurs d’affilée. Il faut bien avouer qu’il m’a solidement bousculé… Mais je peux ou plutôt je dois gagner ce genre de combat. À condition de corriger mes erreurs. Je le sais ! Et je travaille ça à l’entraînement, mais ça prend du temps…"
Exempté du premier tour en -60 kg, Jorre Verstraeten avait, auparavant, écarté le représentant du Malawi, Martin Kuphiri. Nul doute qu’il a, ensuite, beaucoup appris de son affrontement avec le Géorgien, champion d’Europe (2013) et double médaillé de bronze au Mondial (2014, 2018), entre autres, qu’il avait déjà rencontré l’an dernier, à Abou Dhabi (défaite).
Médaillé d’or en janvier, à Tel Aviv, Jorre a mesuré le chemin qu’il a encore à parcourir pour briller, l’an prochain, aux Jeux, dont cette édition du Mondial était une répétition grandeur nature. Attentif à la suite de la compétition, le Louvaniste a suivi tous les combats et, en particulier, les finales avec quelques surprises. "Je pensais que l’Ouzbek Lutfillaev, tombeur du Japonais Takato, serait sacré, mais il a été battu par l’autre Géorgien, Chkhvimiani. Aucun doute, c’est son année à celui-là puisqu’il était déjà champion d’Europe !"
En revanche, ce n’était pas le jour du Russe Mshvidobadze, n°1 mondial, sorti d’emblée par le… modeste Taïwanais Yang. "En judo, tout est décidément possible ! Rendez-vous fin septembre, à Tachkent, pour la suite de la saison et de la préparation en vue des Jeux de Tokyo 2020 !"