Charline, libre dans sa tête…
À 28 ans, la judoka a atteint la plénitude et elle n’a pas fini de nous surprendre.
- Publié le 22-12-2018 à 23h14
- Mis à jour le 23-12-2018 à 09h00
À 28 ans, la judoka a atteint la plénitude et elle n’a pas fini de nous surprendre. De retour sur ses terres, ce vendredi soir, afin de partager avec sa famille et les membres du Bushido Saive son bonheur, Charline Van Snick, qui vient de prolonger son contrat avec l’Adeps comme sportive de haut niveau, irradie. "Je clôture une formidable saison avec cinq médailles décrochées sur huit compétitions. Lors du Masters, à Guangzhou, j’ai prouvé que j’étais en progression constante et que je m’étais bien installée en -52 kg."
Une transition qu’elle a dû apprivoiser avec une force de caractère qui ne la quitte jamais. "Je suis repartie de zéro, face à de nouvelles adversaires et avec une autre façon de pratiquer le judo. Avec cette prise musculaire de quatre kilos, mon corps a complètement changé. Je prends énormément de plaisir et je suis plus lucide, désormais, avec cette confiance qui m’habite. Plus précise aussi dans mes gestes."
Et déjà tournée vers ses prochains objectifs. "Là, je vais vraiment décompresser en famille et auprès de ceux que j’aime. Mais, dès la deuxième semaine de janvier, je m’y remets à fond afin de préparer le Grand Chelem de Paris, dès le 9 février prochain. En 2019, j’espère continuer sur ma lancée, simplement. Et toujours donner le meilleur de moi-même."
Mise à l’honneur dans le club où tout a commencé pour elle, il y a 21 ans, Charline a ensuite rythmé le cours de judo. En toute humilité. La marque des vraies championnes. "Elle revient ici trois ou quatre fois par an et c’est chaque fois un réel bonheur pour tout le monde. Sa mentalité de combattante me laissera toujours admiratif !" explique son père, Marc Van Snick.
Sa fille goûte chaque instant. "Quand je viens ici, c’est une bouffée d’oxygène, un véritable moment de partage. Je prends tout ce que je peux prendre. Le judo est une source inépuisable d’inspiration et de dépassement de soi."
Cette philosophie lui a permis de relever la tête et d’avancer, de repousser sans cesse ses limites. "Il y a cinq ans, j’étais au fond du trou et, là, je figure parmi le top 5 mondial. Il faut toujours croire en ses rêves et se battre. Tout est enrichissant. Les épreuves comme les victoires. C’est ce que ma carrière m’a appris et que je veux partager avec ceux qui me suivent et que je remercie pour leur soutien indéfectible."