Un an avant les Jeux olympiques de Tokyo, quels Belges y seront ?
Trois équipes nationales pourraient s’inviter au Japon dans 12 mois. Et gonfler ainsi le contingent de sportifs belges aux JO. Ce mercredi 24 juillet, une année à peine nous sépare du coup d’envoi des Jeux olympiques de Tokyo. Un événement quadriennal que l’on prépare de longue date et qui est déjà dans toutes les têtes, côté belge, où l’on pourrait bien enregistrer une participation record. Difficile d’y accoler un nombre précis cependant tant les projections en la matière sont dépendantes des sports collectifs. Mais en coulisses, on n’exclut certainement pas la possibilité de voir le record de 121 sportifs (en 2012, à Londres) sélectionnés pour le Japon nettement battu. Pour rappel, ils étaient 110 en 2016 à Rio. (...)
- Publié le 24-07-2019 à 12h01
- Mis à jour le 24-07-2019 à 16h18
Trois équipes nationales pourraient s’inviter au Japon dans 12 mois. Et gonfler ainsi le contingent de sportifs belges aux JO. Ce mercredi 24 juillet, une année à peine nous sépare du coup d’envoi des Jeux olympiques de Tokyo. Un événement quadriennal que l’on prépare de longue date et qui est déjà dans toutes les têtes, côté belge, où l’on pourrait bien enregistrer une participation record. Difficile d’y accoler un nombre précis cependant tant les projections en la matière sont dépendantes des sports collectifs. Mais en coulisses, on n’exclut certainement pas la possibilité de voir le record de 121 sportifs (en 2012, à Londres) sélectionnés pour le Japon nettement battu. Pour rappel, ils étaient 110 en 2016 à Rio.
"J’espère pouvoir amener la plus grosse délégation possible à Tokyo", se borne à répéter Olav Spahl, le directeur du sport de haut niveau du Comité interfédéral et olympique belge, intronisé en septembre 2018. "Certaines individualités ont déjà répondu présent, d’autres sont en passe de le faire ou projettent de le faire dans les mois qui viennent. Enfin, quelques équipes sont encore concernées par une sélection pour les Jeux de Tokyo. On y verra plus clair en fin d’année."
Un point de la situation s’impose néanmoins à douze mois du lever de rideau.
Sports collectifs
L’incapacité de nos Diablotins à atteindre les demi-finales de l’Euro de football a réduit un peu le champ des possibilités. Pas mal d’équipes belges restent néanmoins en position de se qualifier. Un chemin qui s’annonce d’ailleurs plus ou moins ardu selon les cas.
Récemment, les Belgian Cats (basket-ball féminin) ont préservé l’essentiel, via un top 6 à l’Euro, mais leur place aux JO n’est pas encore garantie : il leur faudra passer par un nouveau tournoi préqualificatif en février prochain et terminer au pire troisièmes d’un groupe de quatre nations. Jouable!
Nos deux équipes de volley-ball sont, elles, concernées par un tournoi de qualification se déroulant au début du mois d’août (en Italie pour les Yellow Tigers, aux Pays-Bas pour les Red Dragons), d’autres tickets étant ensuite distribués au début de l’année 2020. Compliqué.
Du côté du hockey, il y a tout lieu de penser que les Red Lions, médaillés d’argent en 2016, seront de la partie à Tokyo. Deux possibilités s’offrent à eux : remporter le titre de champion d’Europe, à domicile, en août, ou remporter un match de barrages (dont la Belgique serait favorite) en novembre prochain. Quant aux Red Panthers, qui occupent actuellement la 9e place mondiale après leur 5e place en Pro League, elles entretiennent, elles aussi, de bonnes chances de qualification.
Par conséquent, la possibilité de voir trois équipes belges présentes à Tokyo est bien réelle.
Sports individuels
C’est plutôt rassurant : quelques grands noms du sport belge ont d’ores et déjà pris date avec les Jeux de 2020. Nafissatou Thiam, Bashir Abdi, Koen Naert (athlétisme), Pieter Timmers, Louis Croenen, Fanny Lecluyse (natation) ou encore Emma Plasschaert (voile) ont, tous, acquis la certitude d’être présents à Tokyo dans un an. Ce devrait, par ailleurs, être une simple formalité pour notre championne du monde de gymnastique, Nina Derwael, dans la discipline des barres asymétriques. Mais pour le plus gros de la troupe, les prochains mois seront décisifs, la dernière ligne droite menant aux JO promettant d’être passionnante, voire stressante pour les sportifs et les fédérations concernés.
Quelles ambitions ?
C’est la question logique par excellence mais à laquelle personne ne voudra répondre clairement. En tout cas, pas à ce stade. On le voit ci-dessus, trop d’inconnues subsistent encore pour effectuer des projections précises en termes de médailles. Ce n’est, du reste, pas le cheval de bataille du COIB qui préfère se référer au nombre de diplômes olympiques (des places de top 8) pour dresser son évaluation. "Tout ce qui est au-dessus du total de 19 diplômes olympiques enregistré lors des Jeux précédents peut être considéré comme une réussite", explique Olav Spahl. Le grand public, lui, se basera sur le nombre de podiums pour juger du succès des prochains JO et, à cet égard, le chiffre de 6 médailles atteint voici trois ans semble un objectif raisonnable. Même si la volonté affichée est de faire toujours mieux. L’athlétisme, le cyclisme, le judo, le hockey et la voile figurent parmi les disciplines potentiellement les plus rémunératrices, avec la gymnastique voire le taekwondo. Mais de bonnes surprises peuvent toujours émerger de l’aviron, du golf et des sports équestres. Une incertitude qui fait tout le charme des Jeux olympiques...