30e édition des Universiades: sur les traces de Van Snick et Van der Plaetsen
41 athlètes défendront les couleurs de la Belgique du 3 au 14 juillet pour la 30e édition des Universiades d’été.
- Publié le 22-06-2019 à 15h16
- Mis à jour le 22-06-2019 à 15h17
41 athlètes défendront les couleurs de la Belgique du 3 au 14 juillet pour la 30e édition des Universiades d’été. Pour la 30e édition des Universiades, le petit frère des Jeux olympiques (organisé par la Fisu et non le CIO) donne rendez-vous aux meilleurs sportifs universitaires de la planète à Naples, deux ans après Taipei, quatre après Gwanjgu. Un retour en Europe (après Belgrade 2009 et Kazan 2013) dû au désistement de Brazilia.
Parmi les milliers d’universitaires rassemblés sur trois sites (contre un comme le veut la tradition), on retrouvera une quarantaine de Belges.
"Ce n’est pas beaucoup", souffle Cédric Baudson, qui mènera pour la 7e fois la délégation belge. " Mais nous devons faire face à la concurrence des grandes compétitions internationales jeunes ou séniors et auxquelles certains de nos représentants préfèrent prendre part. Le plus important à retenir, c’est que les Universiades doivent être un tremplin dans leur carrière."
À l’image des Yellow Tigers, de Jean-Yves Bottieau, de Charline Van Snick, de Filip Milanov, de Jaouad Achab ou de Thomas Van der Plaetsen, lequel a d’ailleurs reçu une médaille d’honneur en 2017 pour avoir vaincu son cancer alors qu’il a remporté le décathlon en 2013 et 2015. "Le niveau est très relevé. Notre nageur Thomas Dal avait d’ailleurs dû faire face à la concurrence du champion olympique dans sa série."
Malgré le petit contingent noir-jaune-rouge, la délégation ne manquera pas d’ambition. Il y a deux ans, les Belges avaient ramené deux médailles.
"On espère évidemment faire aussi bien que notre record de Gwangju en 2015, avec sept médailles. Mais plus que les médailles, nous espérons plusieurs top 5-top 8 : Mohamed Ketbi en taekwondo, en rugby, en judo avec Blavier, à la perche, Gentges en gym qui veut y décrocher sa qualification olympique… Alors que Dumont, en natation, progresse."
Pas de tennis ou de football
Pour cet événement mondial, la Belgique n’envoie qu’un sport collectif, le rugby à 7 féminin, qui titille le gratin mondial. Pourtant, par le passé, le water-polo ou le volley avaient aussi disputé les Universiades. "D’ailleurs, le volley, c’était le début des Yellow Tigers", se souvient Cédric Baudson. "Quant au water-polo, à l’époque, ils n’avaient pas du tout le niveau. Or c’est devenu important. Nous avions sollicité le basket, sans réussite."
Sports très populaires, le football et le tennis se dérouleront également sans représentant de notre pays. "Tout simplement parce qu’à cet âge, 17-18-20 ans, qu’est-ce que les Universiades pourraient leur apporter ? Les meilleurs évoluent déjà au plus haut niveau. En outre, le tournoi universitaire ne donne aucun point ATP ou WTA. Ce qui n’intéresse donc pas les joueurs qui pourraient y prétendre."