Poncelet, le seul hockeyeur belge qui est double tenant du titre
L’Ucclois avait remporté son premier titre il y a douze mois avec le Dragons.
- Publié le 14-05-2019 à 11h49
L’Ucclois avait remporté son premier titre il y a douze mois avec le Dragons. À 18 h 55, les supporters du Léopold ont accueilli les dix-sept héros du titre ucclois. Le ballet des voitures du club a alors investi le gazon qui surplombe le terrain 1. En fin de cortège, la BMW de l’enfant du club apportait la coupe attendue depuis quatorze ans. Nicolas Poncelet, 22 ans, était dans la voiture de John Verdussen. "Il m’a fort ému" , confie le seul joueur qui a remporté les deux derniers titres en division d’Honneur. "Avant le match, il était au bord des larmes. Il voulait absolument ce titre."
Les deux joueurs ont cru halluciner en voyant la marée rouge et blanc qui leur ouvrait le passage jusqu’au club-house. "Parmi les plus heureux, je voyais la génération du dernier titre de 2005. On a chanté, dansé et hurlé durant des heures avec les supporters. Quand je suis parti à 2 h 30, il restait encore plein de monde."
Durant ces heures de communion, chacun a mesuré la force d’un club qui a souvent été critiqué ces dernières années. Il avait été reproché aux Ucclois de ne pas avoir franchi le pas du professionnalisme. Le titre fait taire les détracteurs du matricule de l’avenue Dupuich.
"Nous avons trouvé l’équilibre entre l’attitude pro et notre volonté de conserver l’esprit familial du club. Notre côté festif fait également partie de nos forces. Sur le terrain, nous jouons entre copains. On se voit tout le temps."
L’an passé, Nicolas Poncelet avait pris une décision ambitieuse en quittant le confort de son club formateur pour jouer au Dragons. "J’avais besoin d’un challenge. Quand je suis revenu, j’ai retrouvé un Léo différent."
Ses amis, dont John Verdussen, n’avaient pas changé mais la structure posée par Robin Geens était plus rigoureuse. Il refuse de dévoiler une hiérarchie entre ses deux titres.
"Au Dragons, j’ai découvert la joie d’être champion de Belgique. La saveur restera toujours spéciale. En plus, je m’étais fixé un défi personnel. Quitter Bruxelles pour Anvers n’est pas évident. Au Léo, je l’ai fait avec des potes avec qui j’ai grandi. L’émotion est tout aussi belle" , poursuit celui qui veut rester au Léopold la saison prochaine.