Les Red Lions ovationnés à Bruxelles: dans les coulisses d’un drôle de retour
Décryptage des moments forts et insolites en marge de ce sacre mondial…
- Publié le 19-12-2018 à 07h57
- Mis à jour le 19-12-2018 à 14h59
Décryptage des moments forts et insolites en marge de ce sacre mondial… Le parcours jusqu’aux feux d’artifice bruxellois se révéla intense. Et émaillé de quelques fameux moments cocasses. Voici les quatre facéties les plus marquantes.
Coupe cachée dans l’avion et… cassée à l’aéroport
Que ce soient les joueurs ou le staff, tous étaient d’accord sur un point : le retour jusqu’à Bruxelles se révéla particulièrement long. D’ailleurs, à bord de l’avion les ramenant de Mumbai, les sollicitations étaient nombreuses. Si peu de turbulences aériennes furent à noter, les joueurs étaient, par contre, réclamés de toutes parts pour se plier à de nombreux selfies . Quant à la Coupe, elle devint l’objet de toutes les convoitises, notamment de la part de nombreux Indiens qui se trouvaient au sein de l’appareil.
"Ils devenaient complètement fous, ils n’arrêtaient pas de vouloir la toucher, racontait Simon Gougnard. Finalement, on a dû la cacher sous un tissu pour qu’ils se calment."
Et à peine débarqués à Zaventem, les Red Lions, sans doute trop excités d’exhiber leur précieux trophée, l’ont finalement fait tomber. Résultat : "il s’est cassé à l’aéroport", se marrait Antoine Kina en pointant du doigt Victor Wegnez. Pour preuve, le petit stick qui se trouvait en son sommet n’y figure plus.
Les paris de Tom Boon et Marc Coudron
L’idée n’était pas neuve, Marc Coudron l’avait même déjà soumise lors des JO de Rio il y a deux ans. En cas de victoire en finale, le président de la fédé avait promis qu’il se paierait une nouvelle coupe de cheveux "à la Nainggolan." Si l’Argentine avait privé les Lions d’un titre olympique et Marc d’un passage chez le coiffeur, cette fois-ci il n’a pas pu y échapper. Alors qu’il était à Londres lors de la finale de ses poulains, l’ancien Red Lion s’est plié au jeu et s’est offert une fameuse crête.
De son côté, son filleul Tom Boon va devoir se résoudre à une excursion qui fera office d’un joyeux décrassage. Avant le Mondial, il avait annoncé qu’il effectuerait le trajet Bruxelles-Paris à vélo électrique. On attend la date à laquelle Tomeke lancera son épopée…
La punchline royale de Victor
Si plusieurs Red Lions se montraient quelque peu stressés voire timides face au couple royal, d’autres n’en perdaient pas leur naturel et n’hésitaient pas à prendre l’exercice avec le sourire. Quand on demanda à Victor Wegnez ce qui avait tant fait rire le Roi lors de son échange, il nous répondit avec un clin d’œil : "Il m’a demandé comment je gérais la pression. Je lui ai répondu que la pression je l’avais bue hier soir..."
Un seul supporter au Palais
À l’aéroport, ils étaient une trentaine. Sur la Grand-Place, des milliers. Mais devant les grilles du Palais royal de Laeken, on ne dénombra qu’un seul fan venu secouer son drapeau et célébrer les Lions. Luc Claerhout n’est même pas un grand supporter de hockey, mais il voulait marquer le coup pour cette victoire historique. Il s’est même rendu à pied jusqu’au Palais depuis… Anderlecht.
EN IMAGES : les Red Lions de retour au pays après leur titre mondial
Un final à couper le souffle
Après avoir scandé l’éternel We Are The Champions de Queen ou encore le You’ll Never Walk Alone cher aux fans de Liverpool, nos Red Lions ont ponctué leur prestation au balcon de l’hôtel de ville par une vibrante Brabançonne. A capella, comme ils en ont le secret.
Les malchanceux finalement médaillés
L’un avait dû quitter l’Inde blessé et l’autre avait dû renoncer à cause d’une pneumonie. John-John Dohmen et Manu Stockbroekx ont connu un Mondial difficile, et c’est peu de le dire. La finale, ils ont dû la regarder à la télévision. Stockbroekx s’est mis en valeur en tant que consultant pour Play Sports alors que John-John l’a regardée dans son coin. Mardi matin, ils ont enfin reçu leur breloque et ont pu la toucher, cette fameuse Coupe du monde. Non sans émotion…