Les Lions tiennent leur match référence: "Nous avons monté notre jeu d’un cran"
Ils ont démoli le Pakistan et montré leurs crocs à l’Allemagne. Une prestation collective très convaincante.
- Publié le 11-12-2018 à 19h07
- Mis à jour le 12-12-2018 à 10h26
Ils ont démoli le Pakistan et montré leurs crocs à l’Allemagne. Une prestation collective très convaincante.On appréhendait quelque peu cette confrontation après le début plutôt lent des Belges dans le tournoi. Mais il n’y a pas eu match. Les Red Lions ont livré le match quasi parfait - on écrit quasi, parce que la perfection n’est pas de ce monde - et montré de manière éclatante la différence qu’il y a entre le 3e et le 13e mondial.
Appliqués dès le coup d’envoi - ils forcèrent déjà un pc après 25 secondes - les Lions firent ce qu’ils avaient dit qu’ils allaient faire : garder la balle dans leurs rangs et la faire circuler en attendant l’ouverture. Tactique payante après dix minutes à peine, lorsqu’ils obtinrent un deuxième pc, suivi d’un troisième.
Hendrickx leur donna l’avance, marquant ainsi son 4e but du tournoi et le cinquième pc belge (sur 23 au total). Trois minutes plus tard la cause était déjà entendue, Thomas Briels se retrouvant à la réception d’un magnifique travail de Nico De Kerpel (2-0).
"On pensait que ce serait un match très dur", expliquait le capitaine belge. "Mais on l’a très bien contrôlé. On est très contents de notre prestation, c’est sûr, mais il ne faut pas s’extasier dessus et il faut directement se mettre dans le match suivant. En tout cas, aujourd’hui, on a fait un pas en avant. Mentalement, ce genre de succès fait un bien fou."
Même si tout ne fut pas absolument parfait (par exemple, un pc sur sept, ce n’est pas terrible), la prestation des Red Lions fut de haut vol. Virevoltants offensivement, d’une solidité à toute épreuve derrière (Vanasch n’eut aucun arrêt à effectuer) et souverains dans l’entrejeu, les Lions ont montré qu’ils montaient en puissance dans ce tournoi. C’est ce qu’on leur demandait de faire. La qualité de leur prestation collective est illustrée par le fait que les cinq buts ont été marqués par un joueur différent. Difficile de faire mieux comme répétition générale.
"On était dans une mentalité ‘Do or die’ aujourd’hui", reprend Thomacho. "C’est une Coupe du monde, à partir de maintenant nous jouons trois finales. À part la France, qui fait un chouette parcours, il ne reste que des candidats à la victoire finale. Nous devons donc encore atteindre un pic trois fois."
"Nous avons monté notre jeu d’un cran", estimait de son côté Loïck Luypaert. "Maintenant, tout le monde a marqué un but, sauf Flo. Donc ce sera contre l’Allemagne", sourit-il. "On arrive dans le quart de finale prévu, cela va être un grand moment de hockey."
Notons aussi, au rayon des bonnes nouvelles, que personne n’a pris de carte, et que les débuts d’Augustin Meurmans en Coupe du monde ont été une réussite également. Les Lions sont fin prêts et ce match, loin d’être un pensum, a au contraire été très utile.