Les Lions: il ne faut plus qu’un point pour le top 4
Les Lions reçoivent les Néo-Zélandais, derniers mais qui les ont accrochés à l’aller.
- Publié le 15-06-2019 à 04h15
- Mis à jour le 15-06-2019 à 08h33
Les Lions reçoivent les Néo-Zélandais, derniers mais qui les ont accrochés à l’aller. Après la victoire historique des Red Lions en Allemagne - le mot n’est en aucun cas surfait si l’on se souvient qu’il y a 14 ans, en petite finale du championnat d’Europe à Leipzig, les Belges s’étaient inclinés 9-0 - notre équipe nationale masculine n’a plus besoin que d’un point, dans la pratique, pour accéder au Final Four qui se déroulera à Amsterdam les 28 et 30 juin.
En mathématiques pures, il en faudrait deux. Mais leur succès plantureux de mercredi leur a donné un tel avantage à la différence de buts (+18 contre -7) que tout retour allemand est, dans la pratique, exclu sur seulement trois matchs.
Les Lions disputeront donc leur rencontre la plus facile sur le papier. Mais sur le papier seulement. Cédric Charlier n’a pas oublié qu’ils avaient concédé deux points aux Kiwis en début de compétition, bien qu’ils menaient 2-4 à Auckland, où il avait marqué deux fois. "Même si elle est dernière, c’est une bonne équipe. D’ailleurs, depuis qu’ils ont commencé leur tournée européenne, ils ont fait match nul aux Pays-Bas et en Allemagne, ça en dit suffisamment ! Je crois qu’ils ont simplement manqué de réussite en début de compétition, et qu’ils ont un peu baissé les bras par la suite. Un match international est toujours difficile. Depuis que nous sommes champions du monde, tout le monde veut nous battre et se prépare contre nous de manière spécifique."
Laisser les Kiwis revenir à 4-4 fait partie des rares moments de flottement des Lions dans cette compétition. "Comme le 2-2 en Espagne et la deuxième mi-temps contre l’Angleterre alors qu’on menait 4-0. Ça, c’est plus inconscient. Il est très difficile de jouer à 100 % tout le match. Ce qui fait la différence, c’est la gestion de ces moments plus faibles."
Les Lions continueront à faire tourner leur effectif. Cette fois, ce sera au tour de Boon, van Aubel, Boccard, Dohmen et Poncelet de passer leur tour. "Cela évite qu’on soit surchargés par l’accumulation des matchs. Mais nous sommes très bien encadrés par notre préparateur physique Mick Beunen qui est toujours à l’écoute, et parfaitement en phase avec notre coach."
Après le Final Four, les Lions goûteront à deux semaines de repos pour recharger leurs batteries. "Et à une troisième semaine sans stick, pour recréer l’envie" sait déjà Cédric Charlier. On ne laisse décidément plus rien au hasard chez les Lions.