La THL veut faire du championnat belge le plus attrayant au monde
Fabrice Rogge, président de la Top Hockey League, a noué un partenariat avec le groupe IPM avec l’ambition de proposer "une expérience totale à chaque rencontre de Division d’Honneur".
- Publié le 11-04-2019 à 17h09
Fabrice Rogge, président de la Top Hockey League, a noué un partenariat avec le groupe IPM avec l’ambition de proposer "une expérience totale à chaque rencontre de Division d’Honneur".
Les championnats européens vivent une période de troubles. Attaqués par le calendrier de la FIH, ils doivent se battre pour préserver leur attractivité. L’ARBH a longtemps préservé son intérêt. Depuis 2015, la Top Hockey League (THL) est montée au créneau pour porter la voix des clubs. Baptisée à l’origine HHDC, la cellule s’est trouvé son nom définitif en 2017 et son identité. Aujourd’hui, cette ASBL regroupe les clubs de Division d’Honneur messieurs et dames ainsi que les clubs de DH fraîchement redescendus en D1. Elle organise tout le championnat. Les enjeux sont colossaux. Toutes les 4 à 8 semaines, la THL dessine les traits d’un championnat le plus attractif possible.Sa mission majeure ? Rendre visible un championnat qui reste trop invisible ! Pour mener à bien cet objectif ambitieux, elle a noué des contacts avec le groupe IPM (La Libre Belgique et La Dernière Heure/Les Sports) qui, historiquement, a toujours assuré une large couverture du hockey en général.
Le partenariat entre la THL et IPM démarre sur des chapeaux de roue dès ce week-end à l’occasion du début de play offs inédits. "Nous sommes très fiers de travailler en synergie avec un tel média", nous confiait le président de la THL, Fabrice Rogge.
"Avec la fédé, c’est du win-win"
Les 18 membres ont pris leurs marques sans se distancer de l’ARBH. "Nous cherchons la complémentarité idéale", souligne d’emblée Fabrice Rogge qui n’a pas peur de revendiquer le besoin d’une certaine indépendance de son ASBL. "Nous représentons presque la moitié des membres de la fédération. Par conséquent, je comprends leur méfiance au départ, mais nous avons pris le temps de trouver le bon moyen de vivre ensemble. Aujourd’hui nous travaillons ensemble avec le but commun de créer le plus beau championnat du monde. Nous en sommes ravis."
Si ce mariage ne se solde pas par un divorce, le hockey belge en ressortira grandi. "Nous sommes l’essence des équipes nationales. Les clubs investissent de grands montants chaque année dans leurs écoles de jeunes et dans le championnat de DH. Cela profite à la BNT et réciproquement."
La création de la THL répondait à un besoin criant de répondre aux exigences du sport de haut niveau. "Je prendrai un exemple tout simple. Telenet, qui nous suit depuis 3 ans, devait se rendre dans chaque club pour discuter. Désormais, la télé n’a plus qu’un interlocuteur ce qui renforce son efficacité."
Regroupée en ASBL, la THL ne nie pas que le hockey brasse de grosses sommes d’argent qui restent à mille lieues du monde du football. Ses recettes proviennent essentiellement de la télévision, du sponsoring et du ticketing alors qu’elle doit assurer des dépenses lourdes telles la construction d’un site internet performant qui répond aux demandes des affiliés, l’achat de kyrielles de détails qui rendent le championnat plus visible.
Avec la THL, le championnat a trouvé son plus ardent défenseur. Non seulement, ses membres veulent préserver la qualité sur les terrains, mais ils cogitent à le rendre encore plus spectaculaire.Thibaut Vinel