Ghislain après l'exploit du Watducks : "Il faudra une semaine pour s’en remettre"
Le ‘Talent of the year EHL’ a vécu une fiesta mémorable pour fêter le premier titre belge en EHL.
- Publié le 23-04-2019 à 21h05
- Mis à jour le 24-04-2019 à 08h13
Le ‘Talent of the year EHL’ a vécu une fiesta mémorable pour fêter le premier titre belge en EHL. Le coq chantait déjà quand William Ghislain a rejoint son lit. La fête du titre en EHL a été mémorable au Watducks. L’attaquant, qui a reçu le prix de "Talent of the year", a quitté la drève d’Argenteuil vers 5 h 30. "Oui, on a bien fêté ça. Je n’ai jamais connu une telle fiesta", confiait-il la voix encore enrouée en milieu d’après-midi. "Dans le groupe, on n’en revient toujours pas. Il faudra bien une semaine pour s’en remettre. Pour nous, les jeunes, nous sommes bouleversés. L’EHL est l’une des plus grandes compétitions. Au réveil, je ne réalise toujours pas ce qu’on a fait. Nous sommes sur le toit européen. Il y a une semaine, tout le monde aurait parié sur une défaite face à Surbiton. Notre attitude n’était pas positive. Nous n’étions pas attendus."
Le film de la folle semaine défile alors en boucle dans sa tête. "Je suis impressionné par ce qu’on a fait dans un contexte difficile : la claque du Dragons, la blessure de Guigui (Van Marcke)… En finale, je devais tenir mon idole : Grambuschs. Rot Weiss alignait une Mannschaft. Nous, nous n’étions que des gamins."
Il refuse de se mettre en avant, mais ses deux buts en demi-finale et en finale ont marqué à tout jamais l’histoire du Wat. "J’ai revu la vidéo des buts. Je joue à l’instinct. J’aurais pu faire autrement, mais je ne réfléchis pas et je tire directement. Ces buts m’ont aidé à recevoir le prix du talent de l’année EHL. J’en suis fier car j’ai appris à contrôler mon sale caractère. Je gère mieux maintenant. L’équipe m’aide à rester calme."
La bière et les larmes ont coulé dès 20 h au club house du Wadu. "Il y avait énormément de monde. Le club avait prévu d’ouvrir car nous étions assurés d’une médaille. Je me souviens des mots de Guigui avant Surbiton. Ils m’ont boosté. Dohmen et Boccard, aussi, ont prononcé un discours puissant dans les vestiaires en rappelant qu’un tel match ne se vivait pas 4 ou 5 fois dans une vie. Ces mots résonnent encore dans ma tête."
Dimanche, le Watducks jouera face au Dragons sa survie dans les playoffs. Mercredi, une petite séance de stretching sera au menu. Les joueurs reprendront leur stick vendredi. "Nous en avons eu assez avec 4 matchs en 6 jours. En plus, on sait que tout se passe dans la tête."