Elodie Picard a réussi ses débuts avec les Panthers: "Je joue au goal et en attaque"
Picard a réussi son baptême du feu en n’encaissant aucun but face aux Pays-Bas.
- Publié le 19-08-2019 à 15h12
- Mis à jour le 19-08-2019 à 17h59
Picard a réussi son baptême du feu en n’encaissant aucun but face aux Pays-Bas. Lorsque Niels Thijssen a dévoilé sa sélection, elle comportait deux surprises : la Canadienne Raye naturalisée belge et la promotion d’Élodie Picard. La jeune gardienne de l’Antwerp a parfaitement réussi son baptême dans le grand bain d’un tournoi à haut enjeu. Pendant 30 minutes, elle ne s’est pas retournée une seule fois malgré la présence des attaquantes néerlandaises dans son cercle.
"Juste avant de monter, je ressentais de l’excitation" , confiait Élodie Picard du haut de ses 21 ans. "Je savais depuis deux ou trois jours que je jouerais les 2e et 4e quart-temps. Pendant les 15 premières minutes, je communiquais avec les filles sur le banc pour être dans le rythme." Après avoir sauvé 4 balles, elle a été félicitée à la pause. "Les filles me tapaient sur l’épaule. Je sentais que j’avais leur confiance."
Son parcours en Red n’en est qu’à ses balbutiements. Il y a deux ans, elle avait pris part aux entraînements, mais elle était la no 3. Lors du stage en Argentine en janvier 2018, elle a été appelée à la hâte pour remplacer Aisling D’Hooghe blessée. "Je sortais des championnats d’Europe B en indoor où je n’avais encaissé aucun but" , sourit-elle. Elle a ensuite pris part à quelques matchs amicaux avant de découvrir la pression d’un premier match officiel lors du déplacement aux Pays-Bas en Pro League. "À Anvers, c’était donc mon deuxième match très important avec l’équipe nationale."
Son éclosion renforce la concurrence entre les trois gardiennes : Aisling D’Hooghe, Elena Sotgiu et Élodie Picard. "On rigole ensemble. On s’entraîne. Chacune rend l’autre meilleure grâce à la concurrence."
À 17 ans, elle a quitté Wavre après avoir vécu un an en DH pour rejoindre l’Antwerp qui suffit toujours à son bonheur.
Fille d’un grand serviteur du club wavrien, elle a vite été passionnée par le jeu au point d’être repérée durant les BeGold district. Être au goal n’était pas une évidence. "Non, du tout. Mon papa était contre car il voyait plus mon explosivité et mon énergie sur le terrain. D’ailleurs, j’ai longtemps joué au goal et… à l’attaque. En équipe première de l’Antwerp, je joue au goal et il m’arrivait d’être attaquante en équipe 2."
Elle remontera sur le terrain lundi face aux Russes. "Elles sont moins fortes, mais le match sera difficile."