Changzhou est pire que Brasschaat
Les Red Panthers forment décidément une équipe au destin de tous les extrêmes.
- Publié le 27-10-2019 à 12h34
Les Red Panthers forment décidément une équipe au destin de tous les extrêmes.
Construit selon les mêmes concepts que celui des Red Lions, ce noyau reste imprévisible. Alors que les Reds espéraient surfer sur leur médaille d’argent des championnats d’Europe à Amstelveen en 2017, elles ont déterré à Changzhou les pires émotions de leur histoire. Après le cruel échec de la non-qualification pour les JO de Rio, elles ont remis le couvert en apportant une couche tragique supplémentaire.
En 2015, leur rêve olympique s’était évanoui à 35 secondes de la fin face à la Corée du Sud. En 2019, elles ont gaspillé un avantage de 2 buts lors des 4 dernières minutes. Cette fois, elles n’auront plus un test de rattrapage. Tokyo, c’est fini.
Elles auront besoin de temps pour digérer ce deuxième coup de poignard alors que la cicatrise du premier était à peine refermée. Les Red Panthers ne sont pas les Red Lions.
Elles ne sont pas imperméables mentalement. Après avoir géré le premier round, elles se sont effondrées au pire des moments. La Chine avait même sorti sa gardienne en désespoir de cause. Changzhou laissera des traces profondes. Les plus anciennes ne reverront pas les JO. Les plus jeunes ont déjà un souvenir olympique très sombre.
Telle est la dure loi du sport.