Belgique - Australie: les 5 leçons d'une victoire remarquable
Menés 1-0 après 44 secondes, les Belges ont relevé la tête pour signer un match de très grande maturité. Voici les 5 leçons de la leçon belge en Australie.
- Publié le 03-02-2019 à 08h20
- Mis à jour le 03-02-2019 à 09h32
Menés 1-0 après 44 secondes, les Belges ont relevé la tête pour signer un match de très grande maturité. Voici les 5 leçons de la leçon belge en Australie.
1. Vanasch est le meilleur gardien du monde Vincent Vanasch a vécu 44 secondes compliquées en début de match. Il encaisse un but à cause d'une erreur de placement d'un de ses défenseurs. Pour le reste, il a livré un très gros match avec des arrêts réflexes sur deux pc et deux interventions importantes qui ont permis de garder les Belges dans le match.
2. La défense a rectifié le tir Il est délicat de mettre un joueur en avant car c'est toute l'équipe qui a abattu ses tâches défensives. L'arrière-garde a été remarquable et rarement débordée à l'exception de ce but à la 44e seconde. Arthur Van Doren a éteint tous les débuts d'incendie dans la fournaise de Melbourne. Contrairement aux matches contre l'Espagne et la Nouvelle-Zélande, elle n'a pas concédé le moindre centimètre carré jusqu'à la dernière seconde. Et que dire du pc défensif qui est ultra efficace!
3. On marque très facilement
Le but de Sébastien Dockier à la 14e minute vaut de l'or car il a remis les Belges en scelle à un moment où les Reds étaient très inférieurs aux Australiens. Cette capacité à marquer avec seulement une occasion facilite considérablement l'équation de Shane McLeod. Le deuxième but est aussi remarquable. Hendrickx a doublé la mise dès le premier pc belge. Sur l'ensbemble du match, les Belges ont marqué 4 buts en 8 occasions !
4. Mentalement, très solides
Par le passé, le premier but encaissé après 44 secondes aurait sapé une partie du morale des troupes. Les champions du monde sont solides mentalement. Ils sont capables de renverser une situation compliquée.
5. Un physique hors norme Ils sortent d'une tournée épuisante avec 55 heures de vol en moins de 3 semaines. Ils jouent sous 39 degrés face à l'équipe la plus physique au monde. Pourtant, c'était bien la Belgique qui imprimait le tempo dans le dernier quart alors que les Australiens étaient condamnés à remonter un retard de 1-4.