Barbara Nelen, la plus néerlandaise des Red Panthers: "J’ai beaucoup appris aux Pays-Bas"
Barbara Nelen, qui a joué un an à Eindhoven, est la plus néerlandaise des Red Panthers.
- Publié le 17-08-2019 à 10h50
- Mis à jour le 17-08-2019 à 12h41
Barbara Nelen, qui a joué un an à Eindhoven, est la plus néerlandaise des Red Panthers.
Son jeu a toujours eu une longueur d’avance sur son temps. Il n’était dès lors pas étonnant de voir en 2014 Barbara Nelen rejoindre le très coté championnat des Pays-Bas avec les couleurs d’Oranje Zwart. Dure avec elle-même, la meneuse de jeu considère qu’elle n’avait pas "bien joué", mais elle reconnaît "avoir beaucoup appris".
"Les Néerlandaises ne renoncent jamais", commence Barbara Nelen. "Les entraînements étaient très musclés. Avant, il existait une grande différence avec la Belgique. Elle diminue."
Barbara Nelen vivra ses 5es championnats d’Europe. Cinq éditions, cinq histoires.
"Un Euro reste spécial par son format. Avec les Reds, nous avons bien joué en 2011 en arrachant la 5e place. Nous avons frôlé la finale en 2013. En 2015, Londres a été catastrophique à cause de notre échec à Brasschaat. En 2017, nous avons vécu le top avec cette finale. Des up and down."
En 13 éditions, les Néerlandaises ont été plus régulières avec 9 trophées soulevés.
"Elles sont très fortes. Là-bas, j’ai appris trois leçons : l’entraînement, la communication et le physique."
Joueuse aussi brillante dans sa lecture de jeu que dans sa technique, Babs a servi de locomotive au hockey féminin belge. À une époque où le but n’était que de verrouiller dans les 25, elle a toujours cherché à produire un jeu vertical.
"Il ne faut pas comparer les époques. Quand je suis arrivée, nous n’étions que la 28e nation mondiale. Nous n’avions même pas de session de fitness. Je suis heureuse des progrès accomplis grâce à l’investissement de la Fédé. Je suis fière d’avoir connu ce passage du hockey amateur à celui pro d’aujourd’hui. Sur le terrain, nous réfléchissons plus aujourd’hui. Lors de la Coupe du monde et de la Pro League, nous avons montré que nous étions capables de poser notre structure."
Samedi soir, face aux n° 1 mondiales et Pays-Bas, les Belges auront besoin de courage pour partir au combat.
"Commencer par elles n’est pas plus mal car nous devrons directement sortir les griffes. Nous bénéficierons du soutien du public", conclut Nelen.