Thomas Pieters : "Je veux jouer les 10 prochaines Ryder Cup"
Le Belge comprend sa non sélection car il a retrouvé la forme trop tard, Il voulait se gaver d’émotions, il devra se contenter de mâchonner des souvenirs !
- Publié le 06-09-2018 à 14h55
- Mis à jour le 06-09-2018 à 19h32
Le Belge comprend sa non sélection car il a retrouvé la forme trop tard, Il voulait se gaver d’émotions, il devra se contenter de mâchonner des souvenirs !
Exit donc, pour Thomas Pieters, l’entrée au Golf National, là où à la fin du mois la planète golf n’aura cesse de scruter les moindres faits et gestes des 24 joueurs sélectionnés pour disputer la Ryder Cup !
"Un rêve qui s’est effectivement envolé", devait affirmer, hier, laconique, un Thomas Pieters qui se forçait à croire au miracle tout en étant conscient que ses chances d’hériter d’une des quatre wild-cards étaient plus que minimes.
Et de fait, contrairement à la belle histoire vécue il y a deux ans, quand son téléphone se mit à vibrer avec, au bout du fil, un Thomas Björn et sa bonne nouvelle, cette fois son portable resta muet alors que le capitaine de l’équipe européenne dévoilait la composition finale de son équipe.
"Je retrouve petit à petit la bonne forme, mais c’est trop tard, avoua encore Thomas Pieters. Lequel, malgré des douleurs chroniques au dos, avait tenté, ces dernières semaines, une opération charme auprès de Thomas Björn. Mais j’étais conscient que pour le convaincre de me sélectionner, il fallait, au minimum, que je m’impose dans au moins un des tournois auxquels j’ai pris part."
Un succès qui s’est fait attendre et qui finalement n’est jamais venu, Thomas Pieters étant trop souvent trahi par son putting, là où ses longs coups étaient pourtant redevenus performants. Et si le Belge, sur les cinq derniers tournois disputés se hissa trois fois dans le top 10, l’addition n’était pas assez élevée pour rassurer le capitaine des Européens, d’autant que ce dernier, pour asseoir ses choix, était confronté à un problème de luxe. Et si, secrètement, toute la Belgique golfique espérait que l’Irlandais Rory McIlroy plaiderait la cause de Pieters aux côtés duquel, il y a deux ans, sur le parcours de Hazeltine, il donna le tournis aux Américains, même cet espoir fragile se fissura au contact de la réalité du jour.
"Je passe donc à côté d’une deuxième présence en Ryder Cup, c’est une déception, c’est évident, mais ce n’est pas un drame en regard de ce que j’espère encore réaliser dans ma carrière. Au contraire, cette non sélection me motive pour êtres sélectionné pour les dix prochaines éditions de la Ryder Cup..."
Présent cette fin de semaine à Crans-Montana, avant de mettre le cap sur Portugal Masters, Thomas Pieters s’est désormais fixé pour objectif d’obtenir un très bon classement dans le Race To Dubaï, compétition dont on sait qu’elle permet aux joueurs pros, en fin de saison, de gonfler leurs gains tout en leur permettant de grimper dans la hiérarchie mondiale. Thomas Pieters qui, il y a deux ans de cela, avait flirté avec le top 20 mondial, s’est fait fort, dans les semaines qui viennent, de conforter un classement dans le top 50. Tout cela en étant un observateur averti de ce qui va se passer, hélas sans lui, sur les fairways du Golf National...