Ryder Cup : les bons et les mauvais bulletins
L’Europe a battu les Etats-Unis lors de la 42ème édition de la Ryder Cup. Décryptage des prestations individuelles des stars des deux équipes.
- Publié le 01-10-2018 à 10h17
- Mis à jour le 01-10-2018 à 12h06
L’Europe a battu les Etats-Unis lors de la 42ème édition de la Ryder Cup. Décryptage des prestations individuelles des stars des deux équipes.
Francesco Molinari. Héros de l’équipe européenne, l’Italien a remporté ses cinq duels (4 doubles et 1 simple). D’une précision diabolique sur un parcours taillé sur mesure pour son style de jeu, il a notamment infligé trois défaites à Tiger Woods. « La Macchina », déjà lauréat du British Open en juillet, a pris une nouvelle dimension à Paris.
Tommy Fleetwood. Partenaire idéal de Molinari lors des doubles (la paire n’a pas concédé un seul bogey en deux foursomes !), le « rookie » anglais a impressionné à la fois par son talent, sa lucidité et son team spirit. Fatigué, il perdu son dernier simple face à Tony Finau mais il avait déjà récupéré pour la troisième mi-temps !
Sergio Garcia. La Ryder Cup donne décidément des ailes au champion espagnol. Très décevant durant toute la saison (il n’a pas passé un seul cut lors des quatre Majors), « El Nino » a retrouvé toutes ses sensations sur le parcours du Golf National, offrant trois points à son équipe. Il compte désormais 25,5 points dans la compétition : c’est le record historique pour un joueur européen.
Ian Poulter. Repêché grâce à une « wild card » du capitaine Thomas Bjorn, le guerrier anglais a été égal à lui-même. Lors de son simple face à Dustin Johnson, il a libéré la même adrénaline que lors de l’historique succès à Medinah en 2012. Une véritable locomotive pour l’équipe européenne sur et en dehors des greens.
Henrik Stenson. Sans faire beaucoup de bruit, le Suédois a répondu présent, remportant deux doubles (avec son fidèle partenaire Justin Rose) et un simple (face à Bubba Watson). Stenson est, en vérité, une assurance tous risques dans cette compétition où il n’a toujours pas perdu un seul match en simple.
Justin Thomas. Avec Tony Finau, il fut le meilleur joueur américain de cette Ryder Cup. Après avoir remporté trois doubles avec son pote Jordan Spieth (c’est clairement le duo du futur pour l’équipe US), le talentueux « rookie » a également gagné son simple en dominant, sur le dernier trou, Rory McIlroy.
Tiger Woods. Quatre matches, quatre défaites ! La star américaine a de bonnes excuses : la fatigue, des douleurs au dos, une petite dose de malchance dans les moments importants. Il est en outre tombé sur un Molinari en état de grâce lors des doubles et sur un Jon Rahm survolté en simple. Il n’empêche : le Tigre a un problème récurrent avec la Ryder Cup (21 défaites, 13 victoires).
Phil Mickelson. Le génial gaucher américain (48 ans) a sans doute disputé sa dernière Ryder Cup. Et elle ne lui laissera pas un bon souvenir. Méconnaissable en double avec Bryson DeChambeau, « Lefty » a également sombré en simple face à Molinari. A l’instar de Tiger, il n’a jamais réellement impressionné dans la compétition (22 défaites, 18 victoires).