Ryder Cup: Le pari gagné des Européens
Par Miguel Tasso
- Publié le 01-10-2018 à 12h49
- Mis à jour le 01-10-2018 à 12h50
Par Miguel Tasso
Il fut une époque où les golfeurs américains, portés par la toute-puissance du PGA Tour, regardaient de haut leurs homologues européens et dominaient largement la Ryder Cup. Les temps ont bien changé ! Sous l’influence de champions comme Severiano Ballesteros, Nick Faldo ou Bernhard Langer, les Européens ont, d’abord, équilibré les débats. Et puis, avec la génération de Rory McIlroy, Justin Rose et Sergio Garcia, ils ont carrément pris les devants. Ce dimanche, ils ont ainsi remporté leur huitième victoire en onze éditions. Certes, à la lecture du ranking mondial, les stars US sont toujours en haut de l’affiche. Mais lorsqu’il s’agit de jouer en équipe, sous pression, c’est très différent. La nette victoire de la formation de Thomas Bjorn sur le diabolique parcours parisien du Golf national en est la plus belle preuve. Dominateurs lors des doubles, les Européens ont porté l’estocade lors des simples, sans trembler. Voilà un quart de siècle que les États-Unis n’ont plus remporté le mythique trophée sur les greens du Vieux-Continent. Avec une nouvelle génération, emmenée par Jordan Spieth, Justin Thomas et Brooks Koepka, et le concours improbable de Tiger Woods, l’occasion était pourtant belle de faire à nouveau flotter la bannière étoilée au mât de l’épreuve. Mais les jeunes ont craqué et le Tigre, usé physiquement et mentalement par ses récents exploits, n’a été d’aucun secours, perdant ses quatre duels. En vérité, l’Europe était plus solide et plus homogène. Son succès ne souffre aucune discussion.