Nicolas Colsaerts is magic!

Nicolas Colsaerts n’a jamais fait les choses comme les autres. C’est un champion atypique et imprévisible. Guidé par un talent naturel hors du commun, il est capable de signer les plus grands exploits. Mais freiné par un tempérament parfois dilettante, il n’a clairement pas tiré suffisamment profit de ce don du ciel durant une carrière faite de hauts et de bas. Il est comme ça, Nico. Et c’est à prendre ou à laisser !

En accrochant le scalp de l’Open de France à son tableau de chasse, il s’est, en tout cas, rappelé au bon souvenir de ceux qui, médisants, l’imaginaient déjà redescendre sur le Challenge Tour. On le sait : le magicien bruxellois des greens n’est jamais aussi redoutable que dos au mur, lorsqu’il doit sauver sa peau. C’est un peu comme s’il avait besoin d’une bonne dose d’adrénaline pour réellement sortir le grand jeu.

En attendant, avec ce titre parisien, il empoche 266 000 euros, se retrouve dans le top 60 à la Race to Dubaï et bénéficie de deux ans d’exemption sur l’European Tour. Il devient aussi le deuxième joueur belge de l’histoire à soulever le trophée après le grand Flory Van Donck, lauréat en 1954, 1955 et 1958. C’était une autre époque…