Les favoris sont au rendez-vous de Pebble Beach
Le suspense est présent pour ce troisième tournoi du Grand Chelem de l’année.
- Publié le 16-06-2019 à 09h33
- Mis à jour le 16-06-2019 à 10h00
Le suspense est présent pour ce troisième tournoi du Grand Chelem de l’année. Le spectacle est servi show à Pebble Beach, théâtre unique de cet US Open 2 019. Le légendaire parcours californien (par 71) a été spécialement préparé - rough épais et greens ultrarapides - pour rendre la tâche des joueurs très compliquée. Mais, malgré cela, les scores sont exceptionnels. Grâce à une remarquable carte de 65 lors du deuxième tour, Gary Woodland pointait en tête avec un total de 9 coups sous le par. Et il avait à ses trousses une meute de poursuivants parmi lesquels l’Anglais Justin Rose (-7), le Sud-Africain Louis Oosthuizen (-6), le Nord-Irlandais Rory McIlroy (-5) ou l’Américain Brooks Koepka (-4). C’est dire si les deux dernières journées de ce troisième tournoi du Grand Chelem de l’année s’annonçaient passionnantes.
Sans très bien jouer, Tiger Woods a passé le cut. Après 36 trous, le lauréat du dernier Masters pointait à la 32e place, dans le par. Rien n’était encore perdu, bien sûr. Mais le Tigre devra clairement élever son niveau de jeu s’il veut se mêler à la lutte pour la victoire. C’est surtout dans ses coups d’approches qu’il est apparu hésitant. Et avec des greens petits et très bien défendus, il est essentiel de faire preuve d’une précision horlogère.
Pour rappel, Thomas Pieters n’a pas réussi, lui, à se qualifier pour les deux derniers tours. En panne de confiance (50 % de greens en régulation à peine et près de deux putts par green), l’Anversois a signé deux tristes cartes de 76 pour un total de 10 au-dessus du par. Tout le monde s’accorde pour dire qu’il touche très bien la balle à l’entraînement. Mais, à l’évidence, il ne parvient pas à reproduire le même schéma en compétition. Prochain grand défi : le British Open, dans un peu plus d’un mois, en Irlande du Nord.