Golf: 2018, l’année de tous les rêves pour Thomas Pieters
- Publié le 17-01-2018 à 07h06
- Mis à jour le 06-09-2018 à 19h38
L’Anversois ne s’arrête plus et voit plus grand en 2018.Même s’il n’a remporté aucun tournoi, le millésime 2017 de Thomas Pieters a été remarquable. Quatrième de son premier Masters d’Augusta et du WCG d’Akron, cinquième du WGC de Mexico, le champion anversois s’est hissé, au cœur de l’été, à la 23e place de la hiérarchie mondiale, le meilleur classement de l’histoire pour un joueur belge.
Certes, sa fin de saison, perturbée par quelques soucis privés, fut moins brillante. "Mais les gens n’imaginent pas le niveau de ses performances. Son potentiel est énorme. A mes yeux, il peut parfaitement remporter un tournoi du Grand Chelem en 2018 et devenir un jour numéro un mondial", confie Michel Vanmeerbeek, coach de référence du golf belge.
De son propre aveu, Thomas n’est pas vraiment satisfait de sa saison 2017. Il en voulait davantage. Passé par la filière universitaire américaine, il a hérité de ce winning spirit des vrais killers des greens. Pour lui, seule la victoire compte. Et il le dit haut et fort. "C’est dans sa nature. Il voit grand et ne s’en cache pas. Et ce n’est pas de l’arrogance : il a les moyens de ses ambitions. Il faut le voir à l’entraînement. Son intensité et sa concentration sont exceptionnelles. Il frappe chaque balle comme si c’était la dernière", résume Jérôme Theunis qui est devenu son entraîneur spécifique pour le putting.
La Ryder Cup en point de mire
En 2018, Thomas Pieters entend poursuivre sur sa lancée et franchir de nouveaux paliers. Pêle-mêle, il espère briller sur les Majors, gagner des tournois sur l’European Tour et, bien sûr, se qualifier pour la Ryder Cup qui aura lieu, fin septembre, au Golf national de Paris. Il avait déjà participé à l’épreuve en 2016, apportant quatre points à l’équipe européenne. Une première pour un rookie.
Avec deux ans de plus au compteur, il sera sûrement un atout majeur pour le capitaine Thomas Bjorn qui l’a d’ailleurs sélectionné, la semaine dernière, lors de l’Eurasia Cup (match Asie-Europe) qui se disputait à Kuala Lumpur.
A l’instar de la nouvelle génération américaine de grands frappeurs, emmenée par Dustin Johnson, Justin Thomas, Jordan Spieth, Brooks Koepka ou Rickie Fowler, Thomas Pieters (26 ans) possède un jeu très complet. Il drive à 300 mètres, excelle dans les approches, putte de mieux en mieux. En confiance, il peut triompher sur n’importe quel parcours. Certes, il manque encore d’un peu de régularité et son perfectionnisme exacerbé le pousse parfois à quelques gestes de mauvaise humeur. Mais il faut que jeunesse se passe. Dès ce jeudi, à Abu Dhabi, Young Pieters tentera de frapper un grand coup. Le parcours de la capitale des Emirats arabes unis est l’un de ses préférés.
Il avait d’ailleurs terminé deuxième du tournoi en 2016…