Francis Joyon, un marin d’exception

Il y a quatre ans, sur le Rhum 2014, d’aucuns pointaient Francis Joyon comme un candidat au sacre si les conditions étaient difficiles, ce qui était une probabilité non négligeable.

TOPSHOT - French skipper Francis Joyon sails his Ultim multihull IDEC Sport off the French west indies island of Guadeloupe before to cross the finish line of the Route du Rhum solo sailing race, on November 11, 2018. (Photo by LOIC VENANCE / AFP)
TOPSHOT - French skipper Francis Joyon sails his Ultim multihull IDEC Sport off the French west indies island of Guadeloupe before to cross the finish line of the Route du Rhum solo sailing race, on November 11, 2018. (Photo by LOIC VENANCE / AFP) ©AFP

Il y a quatre ans, sur le Rhum 2014, d’aucuns pointaient Francis Joyon comme un candidat au sacre si les conditions étaient difficiles, ce qui était une probabilité non négligeable.

Ce ne fut pas le cas. Il finira sixième sur Idec. Partie remise. Mais le Breton de 62 ans avait déjà fait ses preuves. En 2008, il avait établi le record autour de la planète. Cinq ans plus tard, toujours sur le même bateau, il pointait un temps canon sur le mythique parcours de l’Atlantique Nord entre New York et le cap Lizard. Après un dernier coup d’éclat autour du globe en janvier 2017 quand il a enlevé le Trophée Jules Verne en un temps ahurissant de 40 jours et 23 heures (record du tour du monde en équipage), Joyon s’est préparé pour cette Route du Rhum. Ses adversaires étaient donc prévenus. Francis Joyon sait attaquer et se faire mal. Il connaît son bateau, vieux de 12 ans, sur le bout des doigts. Réfractaire à la course aux bateaux de dernière génération qui laisse une empreinte carbone très lourde, préférant faire vivre et durer, Francis Joyon ne disposait pas de ces fameux foils capables de faire voler les bateaux.

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