Des confidences, des polémiques et des coups de sang mémorables: ils l'ont dit en 2018
Un condensé des déclarations les plus marquantes de l’année.
- Publié le 28-12-2018 à 16h59
- Mis à jour le 28-12-2018 à 17h13
Un condensé des déclarations les plus marquantes de l’année.
Philippe Gilbert, auteur de l’une des cabrioles les plus spectaculaires de l’année:
“C’était vachement profond, j’ai atterri sur des pierres. Dans les premiers instants, je croyais que j’étais en morceaux. Je pensais que j’étais cassé de partout, mais finalement je m’en sors bien”
Valentino Rossi n’a pas contenu sa colère à l’égard de Marc Marquez:
“Il n’a pas les couilles de venir me voir seul à seul dans mon motor-home : il vient avec ses managers et devant toutes les caméras, parce que c’est important pour lui. De moi, il s’en fiche !”
Stefano Manzi, évoquant le geste fou de Romano Fenati:
“Je ne sais pas comment j’ai réussi à ne pas chuter. C’est difficile de pardonner un tel geste, quand un pilote tente de tuer son rival à 200 km/h”
Peter Sagan, après son passage au Vatican où il a remis un vélo et un maillot de champion du monde au pape François.
“Je pense qu’être pape est bien plus difficile qu’être coureur cycliste.”
Serena Williams, s’adressant à l’arbitre, en finale de l’US Open:
"Je ne triche pas pour gagner, je préfère encore perdre. C’est incroyable, je n’ai pas reçu de coaching. Je ne triche pas, je n’ai jamais triché de ma vie, je me bats pour ce qui est juste, vous me devez des excuses. Vous attaquez ma personne. Vous avez tort. Vous n’arbitrerez plus jamais un de mes matchs. Vous me devez des excuses. C’est vous le menteur. Vous êtes un voleur. Vous m’avez volé un point."
Lindsey Vonn, victime d’injures en marge des JO de Pyeongchang après ses propres critiques vis-à-vis de Donald Trump:
“Je suis tellement fière d’être ici pour représenter les États-Unis. Ça me touche quand on dit que je suis anti-américaine, parce que c’est juste faux.”
Kevin Mayer, déçu après ses trois sauts nuls à la longueur lors du décathlon des championnats d’Europe. Le Français allait se rattraper en battant le record du monde un mois plus tard:
“J’étais prétendant au titre européen et je suis devenu rien du tout.”
Gus Kenworthy a embrassé son compagnon à l’issue de sa finale aux Jeux de Pyeonchang, ce qu’il n’avait “pas osé faire” à Sotchi en 2014:
“Moi enfant, je n’aurais jamais pu rêver de voir un baiser gay à la télévision lors des JO. Mais pour la première fois, un enfant qui les regarde à la maison peut le faire.”
Martin Fourcade, fâché sur lui-même après avoir laissé échapper l’individuel (5e) aux JO de Pyeongchang:
“Je donne un titre olympique et je m’en veux. Je ne suis pas déçu, je suis en colère. J’ai été nul.”
Kristina Vogel, double championne olympique sur piste, clouée sur un fauteuil roulant depuis un accident survenu à l’entraînement:
“Quand on m’a enlevé mes chaussures, je me suis rendu compte que je ne sentais plus mes pieds. J’ai dit à Max (Levy, son équipier) de me prendre la main et de ne pas me laisser. À ce moment, j’avais plus peur de rester seule que de ne plus marcher…”
Daniel Elena, le copilote de Sébastien Loeb, a répondu sèchement aux critiques de Thierry Neuville:
“Pour aller chercher des victoires, il faut être capable de se sortir les doigts du cul et c’est ce qu’on a fait !”
Mohamed Lahyani, l’arbitre qui s’est permis de coacher Nick Kyrgios lors de son deuxième tour de l’US Open face à Pierre-Hugues Herbert:
“Je veux t’aider. Je vois tes matchs et tu es quelqu’un de formidable pour ce sport. Ce n’est pas toi, je le sais.”
Tyson Fury a réussi l’un des plus beaux retours au premier plan de l’année en contraignant le champion WBC des lourds Deontay Wilder au match nul:
“Lors de l’été 2016, j’ai acheté une nouvelle Ferrari. Un jour j’étais sur l’autoroute et j’ai poussé la voiture jusqu’à 300 km/h en me dirigeant vers un pont. Je n’en avais plus rien à foutre. Je voulais tellement mourir. En finir avec cette vie.”