Nos relayeurs sont déjà chez eux à Mito, au Japon
Les athlètes belges engagés ce week-end à Yokohama ont découvert les installations du camp de base préolympique de 2020.
- Publié le 07-05-2019 à 07h59
- Mis à jour le 07-05-2019 à 13h30
Les athlètes belges engagés ce week-end à Yokohama ont découvert les installations du camp de base préolympique de 2020. En novembre dernier, le choix du Comité olympique et interfédéral belge s’est porté sur la ville de Mito pour accueillir le camp de base des sportifs qui représenteront la Belgique aux Jeux olympiques de Tokyo. Ceux-ci pourront y récupérer du décalage horaire, s’y acclimater aux conditions locales et y achever leur préparation en toute sérénité. Depuis jeudi passé, les Belgian Cheetahs et les Belgian Tornados, qui profitent de leur participation aux Relais mondiaux ces samedi et dimanche à Yokohama, ont le privilège de découvrir en primeur ces infrastructures, le Kasamatsu Sports Park et l’Adastria Sports Arena, où les messages de bienvenue ont fleuri. Une prise de contact importante afin d’éviter toute mauvaise surprise et d’accumuler toute une série des renseignements, pratiques notamment, en vue du stage préolympique.
"D’abord, il faut souligner que nous avons fait l’objet d’un accueil très chaleureux et enthousiaste. Les gens ici sont vraiment aux petits soins pour nous et tout est mis en oeuvre pour nous faciliter la vie", nous explique Jacques Borlée depuis la capitale de la préfecture d’Ibaraki, une ville très retirée que l’on peut rallier en 90 minutes depuis Tokyo. "L"hôtel est bien, même s’il y a de petites améliorations à apporter, et les infrastructures sportives sont vraiment de qualité. On a trois pistes à disposition, avec un revêtement moderne et rapide, idéal en tout cas pour les entraînements."
"La meilleure des trois pistes se trouve à 30 minutes, ce qui est un délai raisonnable", indique son homologue Carole Bam, dont le seul petit bémol se rapporte à la taille des deux salles de musculation. "Quant tout le monde sera présent, cela risque d’être juste..."
"Nous devons encore découvrir les espaces de relaxation et de détente, qui serviront à absorber plus facilement le décalage horaire de sept heures", reprend Jacques Borlée. "Quelques activités, dont nous avons pris note, permettront aussi à chacun de tuer un peu le temps entre les séances de travail. Je pense c’est un environnement où l’on se plaira."
Nos athlètes ont, en tout cas, déjà pu remarquer que les Jeux 2020 étaient omniprésents. Et pas seulement à Tokyo ! "Il y a beaucoup de promotion qui a été lancée, depuis l’aéroport jusque dans les voitures mises à notre disposition et qui arborent le logo officiel, on sent que toutes les pensées sont déjà tournées vers les Jeux", lance Jacques Borlée.
Pour l’heure, les deux entraîneurs des relais nationaux préparent leurs équipes pour l’échéance très importante de ce week-end dans la mesure où elle offre des qualifications directes pour les championnats du monde de Doha, qui se tiendront à partir du 27 septembre. "Indirectement, c’est aussi la qualification olympique qui se joue !", précise l’entraîneur bruxellois, qui dispose avec ses trois fils, Jonathan Sacoor, Robin Vanderbemden et Julien Watrin de ses meilleurs éléments. "L’objectif n°1 pour les Belgian Tornados sera de se qualifier pour la finale et, croyez-moi, c’est beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît. Tous les pays seront là, sans exception. À Yokohama, notre titre de champion d’Europe, nos différentes médailles appartiendront au passé. Il faudra être vigilant et moi-même, je suis sur mes gardes ! Même si je vois beaucoup de maturité et de maîtrise dans les passages à l’entraînement, il faut se rendre compte que tout peut s’écrouler en une fraction de seconde."