Les Tornados sont de retour vers les sommets de l'Everest !

Ce jeudi, le relais 4x400 m dans son entièreté (Jonathan, Kevin et Dylan Borlée, Jonathan Sacoor, Julien Watrin et Robin Vanderbemden) s’envolera vers le Népal où il commencera son team-building sous forme de long trek dans les montagnes de la région de l’Himalaya.

En toute sécurité

La première question qui vient à l’esprit est celle du possible danger de l’aventure à moins d’un an des Jeux olympiques de Tokyo. Elle est quasi sans risque. Le chemin qu’emprunte l’expédition est l’une des routes les plus classiques pour grimper vers le camp de base.

Les Tornados ne partent pas dans l’inconnu. Ils seront guidés par Lucie Cincinatis, exploratrice dans la région de l’Himalaya, qui organise le voyage en collaboration avec une agence locale, Himalayan Hikers, gérée par une famille de sherpas qui connaît la région par cœur.

Jusqu’à plus de 5 500 m

Le risque principal est le mal des montagnes. Si Jonathan Borlée a déjà grimpé le Kilimanjaro (5 895 m), le reste de l’équipe n’a jamais été en très haute altitude.

Le point culminant de l’expédition est le Khala Pattar, un point situé à plus de 5 500 m d’altitude. Aussi haut, le corps du sportif le mieux entraîné peut lâcher.

Selon le briefing du Dr Hespel de la Bakala Academy de la KUL, les premiers symptômes sont les maux de tête. Si la montée est mal gérée, l’altitude peut causer un œdème cérébral.

Le tracé a toutefois été étudié pour éviter ce genre de pépins, des médicaments sont prévus tout comme une assistance en hélicoptère le cas échéant.

Défi sportif

L’altitude devrait constituer la principale difficulté sportive. Le trek durera quinze jours depuis Lukla à 2 840 m jusqu’au Base Camp à près de 5 400 m. Avec les détours par quelques points de vue, les organisateurs tablent sur un dénivelé positif total de plus de 3 000 m.

Le circuit s’étend, lui, sur plus ou moins 130 kilomètres. La montée se fait tranquillement pour s’acclimater à l’altitude tandis que la descente est rapide. Un effort largement à la portée de nos athlètes même s’ils n’ont pas l’habitude d’aller aussi lentement durant autant de temps.

Team-builing

Jacques Borlée espère que cette expérience soudera son équipe. Le mot team-building a été utilisé pour qualifier l’aventure. Une fois n’est pas coutume dans le chef du coach qui a déjà embarqué ses protégés en Islande et au Grand Canyon.

"Il faut parvenir à souder cette équipe pour que ce sport individuel devienne une discipline collective", explique Jacques Borlée "Il n’est pas toujours évident de se sacrifier. Il faut apprendre à donner du sens à ce qu’on fait."

Un but humanitaire

Les relayeurs ont également tenu à voir plus loin qu’un simple team-building. "Nous voulions donner un sens à ce voyage", résume parfaitement Jacques Borlée.

La première journée à Katmandou sera d’ailleurs dédiée à SOS Villages d’enfants.

Cette organisation humanitaire, soutenue de longue date par la famille Borlée, notamment à Kinshasa, travaille d’arrache-pied au Népal afin de trouver des familles d’accueil pour les enfants abandonnés et dans le besoin.

Un double moyen de remettre beaucoup de choses en perspective. Entre défi sportif et levée de fonds pour une association.