Les Tornados partiront en expédition dans l'Himalaya: "Sur l’Everest, tu n’es pas grand-chose"
Jacques Borlée et ses athlètes feront un trek dans l’Himalaya fin octobre 2019. En voici tous les détails...
- Publié le 04-09-2018 à 07h44
- Mis à jour le 04-09-2018 à 10h15
Jacques Borlée et ses athlètes feront un trek dans l’Himalaya fin octobre 2019. En voici tous les détails... "J’ai vu le clip vidéo, les couleurs, les paysages et ça m’a directement donné envie. Je suis un fonceur, donc ce genre de défis, ça me botte." Présent ce lundi soir dans les locaux de La Dernière Heure/Les Sports, Julien Watrin trépigne déjà d’impatience à l’idée de partir en team building avec le reste de l’équipe de relais 4x400 m.
Après l’Islande et le Grand Canyon, les Belgian Tornados s’attaqueront à l’Himalaya à l’automne 2019. Toute l’équipe, ainsi que quelques accompagnants, seront encadrés par les guides de l’agence népalaise Plan Himalaya et Lucie Cincinatis, une ancienne athlète passionnée par l’Himalaya et organisatrice de trek en montagne.
Du 24 octobre au 9 novembre, ils fileront au Népal. Ils démarreront de Katmandou, où est prévue une visite d’un des projets mis en place par SOS Villages d’enfants, l’association à laquelle sera reversée une partie des bénéfices, avant de voler vers les montagnes et de monter vers le camp de base de l’Everest.
Une grimpette de 220 kilomètres aller-retour qui verra nos athlètes monter jusqu’à plus de 5.545 mètres d’altitude. "Et là-haut, peu importe qu’on soit un athlète olympique ou non, chacun réagit différemment à l’altitude" , explique Lucie Cincinatis.
Le mal des montagnes ne fait visiblement pas peur à nos athlètes. "C’est une sacrée expérience car nous ne sommes pas habitués à cela", dit Dylan Borlée. "Ce n’est pas le défi sportif qui impressionne mais l’aspect mental de la chose. C’est être deux semaines loin de tout. Loin de son téléphone, dans des conditions pas toujours faciles. Je n’étais pas fan de ce genre de chose mais le Grand Canyon a changé ma vision des choses. Depuis, je fais davantage attention à ce qui m’entoure."
Kevin Borlée y voyait surtout un gros challenge. "Savoir comment on réagit en montagne, comment fonctionne le groupe, ça m’intrigue. Jonathan ( NdlR : absent lors de la présentation car malade, tout comme Jonathan Sacoor) a eu mal à la tête sur le Kilimandjaro, donc j’attends de voir comment ça va se passer."
L’effet sur le groupe est impossible à quantifier mais les athlètes sont tous d’accord pour en affirmer l’importance pour l’ensemble du team. "Surtout avec le relais mixte et les relais masculin et féminin de Tokyo 2020 où la cohésion et l’esprit de groupe seront cruciaux", appuie Jacques Borlée.
Pour le coach des Tornados, ces moments en groupe sont des passages obligatoires vers la réussite. Il citait en exemple des images du trip au Grand Canyon qui ont boosté Jonathan lors de l’Euro 2016 à Amsterdam alors qu‘il était dans le dur. "Je pense qu’on va se rendre compte que nous ne sommes pas grand-chose au milieu de cette immense nature. Ce sera une expérience d’unité où les barrières qui existent entre les gens vont tomber et où on touche vraiment le cœur de l’autre."
De quoi avoir envie de se battre ensuite sur la piste les uns pour les autres...
Kévin Borlée : "Cette expérience va nous permettre de relativiser":
Dylan Borlée : "Ca va être un défi humain":
Julien Watrin : "C'est un rêve de participer à une expérience pareille":