Kevin Borlée: "Les États-Unis peuvent apporter beaucoup à Jonathan Sacoor"
Les jumeaux soulignent que le champion du monde juniors ne s’engage pas dans l’inconnu
- Publié le 29-08-2018 à 14h09
- Mis à jour le 03-09-2018 à 12h50
Les jumeaux soulignent que le champion du monde juniors ne s’engage pas dans l’inconnu
Ce vendredi, Kevin et Dylan Borlée seront opposés pour la première fois à Jonathan Sacoor, leur jeune partenaire d’entraînement et leur équipier au sein des Belgian Tornados, qui n’est autre que le champion du monde juniors du 400 m. Un moment très attendu dans le milieu tant le talentueux jeune Brabançon de 18 ans (19 ce samedi) semble promis à un brillant avenir.
Un moment particulier pour les frères Borlée aussi ? "On a déjà couru avec lui, on s’entraîne avec lui ! plaisante Kevin. Plus sérieusement, ce sera son premier Van Damme et très certainement une superbe expérience pour Jonathan. Mais pour moi, cela reste un 400 m. On n’en a, en tout cas, pas spécialement discuté dernièrement."
On le sait depuis quelques jours, l’avenir proche de Jonathan Sacoor s’écrira en partie aux États-Unis, à l’université du Tennessee où il devrait se rendre de janvier à juin prochain.
Quelle influence Kevin et Jonathan Borlée ont-ils eu dans cette décision ?
"Il nous a demandé conseil, c’est normal, mais il faut savoir qu’il a toujours eu envie de partir aux États-Unis, souligne Jonathan Borlée. On ne l’y a donc pas incité. Mais sachant qu’on a de bons contacts là-bas, il a eu envie d’essayer avec le coach Ken Harnden, que l’on connaît bien, parce qu’il sait dans quoi il s’engage, à la différence d’autres athlètes qui partent parfois dans une université sans rien savoir. Cela s’est bien passé pour nous à l’époque, donc pourquoi pas pour lui aussi ?"
"Quoi qu’il en soit, n’importe quelle personne qui a la possibilité d’aller aux États-Unis devrait le faire, souligne, de son côté, Kevin Borlée. Il faut partir ! C’est une expérience de vie incroyable même en dehors du sport. On est dans un système complètement différent de ce qui prévaut en Belgique et en tant que personne, cela vous apporte beaucoup. En plus, Jo et moi on a eu la chance de travailler avec un coach avec qui on a conservé d’excellents rapports, et Jonathan Sacoor sera placé dans des conditions optimales. Cela devrait bien se passer."