Chloé, championne belge de saut à la perche : Ninja Warrior avant, peut-être, les JO de Tokyo !
Chloé Henry, championne belge de saut à la perche, tente sa chance pour la troisième fois en France.
- Publié le 18-07-2019 à 14h01
Chloé Henry, championne belge de saut à la perche, tente sa chance pour la troisième fois en France. La championne belgo-américaine de saut à la perche, Chloé Henry, est ce qu’on peut appeler une habituée de Ninja Warrior. Après avoir participé à la version anglaise du jeu télévisé, l’athlète de 32 ans a tenté sa chance dans la version française, diffusée sur TF1. Chaque fois en s’approchant un peu plus du but ultime : la victoire. Lors de son premier passage, Chloé Henry avait été éliminée au terme des demi-finales, lors de son deuxième passage, elle avait atteint la finale…
Cette fois-ci, c’est donc la bonne ?
"J’espère ! Je veux continuer sur ma lancée. Chaque année, il y a des nouveautés donc on ne sait jamais à quoi s’attendre."
Vous êtes-vous entraînée de façon différente cette fois-ci ?
"Mes entraînements sont toujours différents. J’ai beaucoup plus d’endurance dans mes bras, ce qui était une petite faiblesse pour moi. J’aime découvrir de nouveaux obstacles, me lancer dans l’inconnu. J’aime m’adapter aux différentes situations. Je laisse donc peu de place à la préparation."
Vous serez entourée d’anciens candidats qui, comme vous, ont une revanche à prendre…
"Il y a plusieurs candidats de haut niveau. Je pense, par exemple, à celui qui s’est rapproché le plus de la victoire l’année dernière, Jean Tezenas du Montcel. Il a quelque chose à prouver cette année. Il est plus motivé que jamais."
Qu’y a-t-il de différent entre la version anglaise et la version française de Ninja Warrior ?
"Les parcours sont différents. Chacun a sa façon de procéder pour les qualifications. Mais, ce qui diffère vraiment entre les deux, c’est qu’en Angleterre, le gagnant ne reçoit pas d’argent. En France, oui !"
Que représente Ninja Warrior pour une sportive de haut niveau comme vous ?
"Avec le sport, on a des défis tous les jours. Pour moi, Ninja Warrior est un défi supplémentaire. Les obstacles me permettent de développer une certaine aisance et une confiance qui m’aident à m’améliorer en saut à la perche. Mais bon, je vois ça avant tout comme une expérience assez fun à côté d’un sport que je fais vraiment sérieusement."
Vous visez les Jeux Olympiques d’été 2020 à Tokyo…
"Je saurai si je suis sélectionnée pour les JO en juin de l’année prochaine. C’est mon prochain objectif. Je suis en train de m’entraîner pour être la meilleure en compagnie de mon nouvel entraîneur."